Traité sur le plastique –
Des militants de Greenpeace montent à bord d’un navire pétrochimique
Un navire pétrochimique au large de la Corée du Nord a été arraisonné samedi par des militants de Greenpeace contre l’utilisation du plastique.
AFP
Publié aujourd’hui à 4h50 Mis à jour il y a 7 minutes
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Des militants de Greenpeace sont montés samedi à bord d’un navire pétrochimique au large des côtes sud-coréennes, où se tiennent jusqu’à dimanche les négociations sur un traité mondial contre la pollution plastique, a annoncé l’organisation écologiste.
“Des militants de Greenpeace International sont montés à bord d’un pétrolier qui devait charger des produits chimiques plastiques toxiques en provenance du complexe Hanwha TotalEnergies en Corée du Sud”, a déclaré Greenpeace dans un communiqué. Ce complexe est situé à Daesan, à environ 60 kilomètres au sud-ouest de Séoul.
Selon Greenpeace, l’opération s’est déroulée depuis le voilier Rainbow Warrior, le bateau principal de l’organisation. Plusieurs militants à bord de canots pneumatiques sont montés à bord du navire Buena Alba, grimpant sur l’un de ses mâts pour déployer une banderole exigeant un « traité fort sur les plastiques ».
Un produit pétrochimique utilisé pour fabriquer du plastique
Toujours selon Greenpeace, le Buena Alba, qui bat pavillon panaméen, était en route vers Daesan pour charger du propylène, un produit pétrochimique utilisé pour fabriquer du plastique.
Interrogés par l’AFP, les garde-côtes sud-coréens ont indiqué avoir été informés de la situation et avoir dépêché du personnel sur place.
Cette action de Greenpeace intervient alors que plus de 170 pays négocient un traité mondial contre la pollution plastique à Busan, au sud de la Corée du Sud.
Les négociations sont bloquées en raison de l’opposition
Les négociations stagnent en raison de l’opposition, pour l’instant inconciliable, entre une majorité de pays souhaitant un traité ambitieux incluant une réduction de la production de plastique, et un petit groupe d’États, principalement producteurs de pétrole, qui estiment que le traité ne devrait concerner que le traitement des déchets. .
« Un traité qui ne traite pas de la production de plastique serait un échec, et cela devrait constituer une ligne rouge pour tous les gouvernements déterminés à mettre fin à la crise de la pollution plastique », indique le communiqué. Graham Forbes, chef de la délégation de Greenpeace à Busan.
Greenpeace dénonce la présence à Busan de dizaines de lobbyistes de l’industrie pétrochimique qui « utilisent leur pouvoir, leur argent et leur accès pour tenter de garantir que le traité ne fasse pas ce qu’il devrait faire, c’est-à-dire fermer le robinet de la production de plastique.
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