Selon les informations de RTL, un homme a été interpellé lundi 25 novembre dans le cadre des investigations de la cellule Cold Case de Nanterre sur les « Disparus de l’Isère ». L’individu est soupçonné des meurtres de Nathalie Boyer en 1988 et de Laïla Afif en 2000.
La fin d’un long cauchemar ? Le 3 août 1988, Nathalie Boyer, une jeune fille de 15 ans, disparaît de la maison de sa mère pendant les vacances. Elle a été retrouvée égorgée le lendemain, à Saint-Quentin-Fallavier, dans l’Isère. Mais, faute de pistes sérieuses, l’enquête sur le meurtre de l’adolescent a été classée sans suite au bout de 3 ans seulement, et entre 1991 et 2022, pas un seul juge d’instruction ne s’est saisi de ce dossier.
Entre-temps, le 12 mai 2000, Laïla Afif, mère de cinq enfants, disparaît entre son domicile de Vaulx-Milieu et Saint-Quentin-Fallavier, dans l’Isère, où elle devait inscrire son aînée en BEP. Après cinq jours de recherches, son corps sans vie est découvert dans le canal de la Bourbre et l’autopsie révèle qu’elle est décédée d’une balle dans la nuque. Mais pendant plus de vingt ans, les enquêteurs n’ont cessé de s’égarer et l’enquête n’a jamais connu de rebondissement.
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En 2022, les deux enquêtes sont finalement relancées avec celle de l’autre « Disparu de l’Isère », car elles ont été choisies parmi les sept premiers dossiers confiés à l’instruction du centre des « cold cases » ouvert cette année-là à Nanterre. . Un soulagement pour la fille aînée de Laïla Afif, Dounia, qui a confié au « Dauphiné Libéré » : « Une de mes sœurs, un de mes frères a quitté cette terre sans le savoir. Je ne peux pas imaginer mourir sans le savoir.
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Trahi par son ADN
Selon les informations de RTL, ces nouvelles investigations ont porté leurs fruits puisqu’un homme d’une soixantaine d’années a été placé en garde à vue par les gendarmes, lundi 25 novembre. Il aurait été identifié grâce à son ADN, qui les relierait au meurtre de Laïla Afif. – probablement via l’arme du crime, qui avait été retrouvée cachée sous un pot de fleurs chez un proche. Et les enquêteurs disposeraient de « nombreux indices » qui le relieraient au meurtre de Nathalie Boyer.
Selon France Info, l’individu a un casier judiciaire qui “a retenu l’attention des enquêteurs” et citant le procureur de Grenoble, nos confrères affirment qu’il est “possible” que la gendarmerie soit sur la piste d’un “tueur en série”.
Entre 1983 et 1996, sept disparitions ou meurtres non élucidés d’enfants ont eu lieu en Isère. Parmi eux, Nathalie Boyer bien sûr, mais aussi Charazed Bendouiou, 10 ans, disparu le 8 juillet 1987 à Bourgoin-Jallieu, Ludovic Janvier, 6 ans, le 17 mars 1983 à Saint-Martin d’Hères, Grégory Dubrulle, 8 ans, retrouvé à l’agonie, le crâne brisé, mais vivant, en juillet 1983 ou encore Fabrice Ladoux. Tous ces dossiers sont actuellement entre les mains du centre des cold cases de Nanterre.
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