En commission lundi après-midi, Valérie Glatigny a défendu ces mesures »prises pour contrôler la situation budgétaire de la FWB“, avant de préciser que” elles ne sont évidemment pas prises à la légère, ni à la légère, mais elles visent à recentrer l’enseignement des jeunes d’âge scolaire vers leur émancipation et vers leur certification.« .
Grève des enseignants francophones le 26 novembre : « Ce ne sont pas des classes, mais des écoles entières qui devront fermer »
Retour à la réforme des qualifications
La réforme de l’enseignement qualifiant fait partie des mesures qui suscitent la colère de l’opposition et des syndicats d’enseignants. Pour rappel, cette mesure prévoit, entre autres, de supprimer certaines filières d’enseignement professionnel comptant moins de dix élèves par classe, d’éviter des filières redondantes et parfois concurrentes entre deux écoles proches l’une de l’autre, mais aussi de réorienter les élèves adultes ayant abandonné leurs études. vers l’éducation des adultes. Mesures déjà inscrites dans le Pacte d’Excellence 2017.
Martin Casier, chef de groupe du PS au parlement FWB, a dénoncé lundi matin dans La Libre cette réforme qui aggraverait le problème du décrochage scolaire très aigu en Belgique. A cela, Valérie Glatigny répond : « Cc’est en fait tout le contraire« .
Couvrez cet abandon scolaire que nous ne pouvions pas voir…
“Outre la clarification du périmètre des opérateurs de formation, le gouvernement débloque 2 millions d’euros notamment pour améliorer l’identification et le suivi des étudiants adultes en décrochage et renforcer l’accompagnement des jeunes diplômés sur le marché du travail.», justifie la ministre qui promet également d’encadrer ces élèves dans le cadre de ses fonctions de ministre de l’Éducation et de la promotion sociale. Valérie Glatigny précise : «Nous les accompagnerons avec des opérateurs de formation spécialisés (IFAPME, Forem, Actiris…) plutôt que de les réinscrire dans des classes de 3e et 4e secondaire avec des jeunes de 14 ans qui ont des attentes différentes.
Une promesse qu’elle tient également pour les étudiants adultes titulaires d’un CESS (Certificat de l’enseignement secondaire supérieur) qui ne pourront, à l’avenir, se réinscrire en 7e année technique ou professionnelle, sauf exceptions.
Investir face aux pénuries
Le manque d’ambition dans la lutte contre la pénurie d’enseignants est également pointé du doigt par l’opposition et par les représentants du secteur. Les syndicats parlent même d’une perte de 500 emplois résultant de la suppression des options d’enseignement qualifiant. Le ministre affirme au contraire que «le gouvernement investit 15,9 millions dans de nouvelles politiques, notamment pour lutter contre la pénurie d’enseignants« .
“Nous avons décidé d’augmenter les salaires des professionnels (jusqu’à sept ans) qui souhaitent se reconvertir pour des postes en pénurie de formation ou d’étendre les bassins de remplacement de 2 à 4 zones : à Bruxelles et dans le Hainaut Sud, s’ajoutent désormais Namur et Luxembourg. , précise-t-elle.
Pénurie d’enseignants : pourquoi le diagnostic est erroné
Selon elle, les slogans des syndicats parlant de la perte de 500 emplois sont «irresponsable“et viser à”effrayer les professeurs« . Elle précise : «Il ne s’agit pas de pertes d’emplois, mais de pertes d’heures pour certains enseignants. Dans un contexte de pénurie, nous travaillons actuellement à des mesures pour que les enseignants qui perdent quelques heures retrouvent plus de temps soit dans leur école, soit dans d’autres écoles, notamment grâce à la mobilité des enseignants entre réseaux pédagogiques.« .
La fin des nominations
Si les enseignants ont décidé de faire grève ce mardi, c’est aussi en partie par crainte de la disparition de leur statut. Une réforme à laquelle s’attaque l’opposition car, contre-intuitivement, elle coûtera plus d’argent qu’elle n’en rapportera. Une attaque balayée par Valérie Glatigny. “La réflexion menée sur la fin des nominations n’a jamais été conçue comme une solution à la situation budgétaire de la FWB. Notre volonté est avant tout de stabiliser les jeunes enseignants dans la profession et de travailler sur l’attractivité du métier.“
Si ces mesures devaient être approuvées sans trop de surprise, ce premier mouvement de grève sous l’ère Glatigny pourrait en annoncer d’autres selon les professionnels du secteur.
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