Les infections au VIH au plus bas en 2023, selon l’ONUSIDA – 26/11/2024 à 14h06

Les infections au VIH au plus bas en 2023, selon l’ONUSIDA – 26/11/2024 à 14h06
Les infections au VIH au plus bas en 2023, selon l’ONUSIDA – 26/11/2024 à 14h06
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Des élèves d’une école indienne forment un ruban dans le cadre d’un événement de sensibilisation à la veille de la Journée mondiale de lutte contre le sida à Amritsar, le 30 novembre 2018 (AFP / NARINDER NANU)

Les infections au VIH, à l’origine du sida, sont tombées à leur plus bas niveau historique en 2023, a annoncé mardi l’ONUSIDA, responsable de la maladie au sein des Nations Unies, même si cette baisse est encore jugée bien trop élevée. lent.

“En 2023, il n’y a jamais eu aussi peu de personnes ayant contracté le VIH depuis la fin des années 1980”, le pic de l’épidémie de sida, a résumé l’ONUSIDA dans son rapport annuel.

Selon l’agence, entre un million et 1,7 million de personnes seront infectées par le VIH en 2023. C’est ce virus qui, au dernier stade de l’infection, provoque le SIDA, lorsque la vie du patient est menacée par de multiples maladies opportunistes contre lesquelles son organisme ne sait plus comment se défendre.

Les décès dus au sida – un peu plus de 600 000 selon les estimations de l’agence – sont également à leur plus bas niveau depuis leur pic, il y a une vingtaine d’années.

Malgré cette tendance favorable, l’agence, qui s’est fixé pour objectif d’éradiquer quasiment l’épidémie d’ici 2030, juge ces progrès bien trop lents.

Dans le monde, environ dix millions de patients infectés ne bénéficient pas de traitement antirétroviral, une thérapie dont le déploiement a permis à d’innombrables personnes de vivre avec la maladie.

Et, si l’arrivée plus récente des traitements préventifs – dits PrEP – a encore accéléré les progrès contre la maladie, leur déploiement « reste très lent » là où les infections progressent le plus rapidement, regrette l’agence.

« Seules 15 % des personnes qui en ont besoin recevront la PrEP en 2023 », estime l’ONUSIDA, soulignant notamment que les législations anti-LGBT, comme en Ouganda, découragent les personnes à risque de recourir à ces traitements.

 
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