Publié le 15 novembre 2024 à 15h20 / Modifié le 15 novembre 2024 à 15h23
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En 2022, un site du canton de Zurich a été choisi pour accueillir une décharge nucléaire en profondeur
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La demande d’autorisation sera déposée à la Confédération le 19 novembre
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Sans tarder, un groupe de scientifiques et de personnalités politiques alertent sur les risques du projet
Le peuple doit pouvoir voter directement aux urnes en faveur de la création d’une décharge nucléaire en profondeur à Stadel, dans l’Unterland zurichois. C’est le message lancé ce vendredi par un comité de scientifiques et de personnalités politiques. «Si nous pouvons voter sur des questions comme les cornes de vache, il est d’autant plus essentiel de voter lorsqu’il s’agit d’enfouir des matières hautement radioactives», a déclaré Harald Jenny, chef de projet à l’organisme indépendant soutenant le dépôt en couches profondes suisse (USBT). lors d’une conférence de presse à Berne. “C’est un projet avec des implications sur un million d’années, soit 30 000 générations”, a insisté le physicien.
La date de cette communication ne doit rien au hasard. La commission entend maintenir la pression. Mardi prochain, la Nagra (Société coopérative nationale pour le stockage des déchets radioactifs) déposera une demande d’autorisation générale auprès de l’Office fédéral de l’énergie (OFEN) pour la construction du dépôt géologique en profondeur sur le site en question « Nördlich Lägern ». A cette occasion, l’organisme remettra à la Confédération pas moins de treize documents fondés sur 200 rapports scientifiques totalisant environ 30’000 pages. «Il s’agit d’une étape historique, bien que peu encourageante, dans tout ce processus sur lequel les habitants de Stadel n’ont pratiquement rien à dire», a regretté l’ancienne députée libérale verte zurichoise Karin Joss, coprésidente. de l’association LoTi (« Nördlich Lägern sans dépôt »).
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