À peu près au même moment où le gouvernement de la Coalition Avenir Québec (CAQ) annonçait un gel du recrutement dans la fonction publique, 26 postes de préposés aux bénéficiaires et sept postes d’agent administratif étaient abolis au Centre hospitalier de l’Université de Québec. Montréal (CHUM).
Katrine Desautels
La Presse Canadienne
Certains services devaient être exclus de la mesure du gouvernement qui vise à ralentir la croissance du nombre d’employés dans la fonction publique, dont les établissements de santé.
Le Syndicat des employés du CHUM (SECHUM-CSN) a confirmé lundi matin que les suppressions d’emplois «ont été imposées dans le cadre des politiques de relance budgétaire du gouvernement». Il joint sa voix à celle de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN), du Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM-CSN) ainsi qu’au porte-parole de Québec solidaire en santé, Vincent Marissal, pour exiger que le les postes supprimés soient rétablis au centre hospitalier.
Ils demandent également à la CAQ de cesser de réduire les dépenses en santé et en services sociaux.
La présidente du Syndicat des employés du CHUM, Anick Mailhot, a dénoncé dans un communiqué que les coupures font accumuler la charge de travail pour le personnel soignant toujours en poste.
« Le ratio de préposés est passé de 4 à 3 dans toutes les unités de soins, y compris aux urgences. Nous avons déjà constaté une augmentation des incidents et des accidents», déplore-t-elle.
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