Gianluigi Donnarumma a été reconnu coupable d’une main sur le but vainqueur de l’Atlético ce mercredi contre le PSG (1-2) lors de la quatrième journée de Ligue des Champions. Ce n’est pas la première fois cette saison pour le gardien italien qui peine à se montrer décisif pour le club francilien sur la scène européenne.
Si vous ne pouvez pas gagner, vous devez savoir ne pas perdre. Après une défaite comme celle-là, on a forcément envie de pointer du doigt les échecs des attaquants du PSG. Mais si Paris s’est incliné face à l’Atlético (1-2), mercredi lors de la quatrième journée de Ligue des Champions, c’est aussi parce qu’il s’est fait piéger par Angel Correa sur une contre-attaque amoureuse des Colchoneros.
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Et sur l’action qui a coûté cher à son équipe, Gianluigi Donnarumma n’est pas exempt de tout reproche. Malgré un coup porté sur lui, le gardien italien n’a réussi qu’à dévier le ballon dans sa cage avant de lever les bras comme pour demander des comptes à ses défenseurs.
“Le but est une plaisanterie de mauvais goût”, s’est plaint Luis Enrique devant la presse. « Ils ne se sont jamais approchés de notre surface de réparation et ont marqué là-bas. Évidemment, c’est une dynamique qui fait mal. […] Ma confiance en mes garçons et en l’équipe est inébranlable, je les félicite jusqu’au bout mais malheureusement il y a eu ce deuxième but au coin de la rue et cela nous met dans une situation encore plus compliquée et avec un “Pas moins que si on pensait “Je je l’obtiendrais.
En Ligue des Champions les erreurs se multiplient
Avec seulement quatre points en quatre matches, le PSG se retrouve à une décevante 25e place à mi-parcours de la Ligue des Champions. Et un terrible constat est fait, Gianluigi Donnarumma n’y arrive pas cette saison. Élu meilleur gardien de Ligue 1 en mai dernier, l’Italien est beaucoup moins décisif sur la scène continentale.
Absente lors de la seule victoire contre Gérone (1-0), l’équipe transalpine a encaissé au moins un but lors de chacune de ses apparitions en Ligue des champions. S’il ne peut rien contre le but de Noa Lang et du PSV au Parc (1-1), on peut critiquer les deux piétons concédés à Arsenal (2-0). Un dégagement aérien raté a permis à Kai Havertz de marquer, puis l’Italien a été rattrapé par un long coup franc de Bukayo Saka que personne n’a dévié dans le but de la mi-temps.
Et ce mercredi, il a servi la victoire aux Colchoneros dans le marbre avec une main sur le but du Real Madrid. Au point d’être présenté comme un “catastrophe” par le journal VIENS ce jeudi. Toute la journée après un match où il n’a fait aucune différence pour faire avancer son équipe alors que devant Jan Oblak a dégoûté les Parisiens en seconde période.
Un pourcentage d’arrêt (très) loin d’être le meilleur
Au-delà de ces erreurs qui pourraient mettre à mal les ambitions européennes du PSG, Gianluigi Donnarumma ne brille pas dans la suite des matches de Ligue des Champions.
Si le club francilien est la deuxième équipe en nombre de tirs tentés par match en Ligue des champions (21), il possède le meilleur bilan en termes de tentatives encaissées avec seulement 5,3 tirs par match en C1.
Et sur ses trois matchs en tant que titulaire, l’Italien a encaissé au total 11 tirs cadrés… pour un bilan de cinq buts encaissés et six arrêts, soit un taux de réussite de 54,5%.
Trop peu pour espérer rivaliser avec les meilleurs gardiens de la compétition (aucun but encaissé et 14 arrêts) ou Marco Carnesecchi avec l’Atalanta (aucun but encaissé et 4 arrêts) ou encore ‘Dibu’ Martinez et ses 22 arrêts en 23 tirs réalisés. C’est simple, parmi les gardiens ayant disputé au moins deux chocs en Ligue des Champions, Gianluigi Donnarumma n’est que 35ème (sur 43) en pourcentage d’arrêts.
Une chance à saisir pour Safonov ?
L’effondrement de Ginaluigi Donnarumma en Ligue des champions semble perdurer. Pire, cela s’étend parfois même jusqu’en Ligue 1, où l’Italien a été excellent pour Paris la saison dernière. Certes, le club francilien est leader du championnat mais ce n’est pas forcément grâce au gardien italien qui n’a signé que deux clean sheet cette saison : contre la lanterne rouge Montpellier (6-0) et lors du Classique contre Marseille réduit à dix (0-3). Au point que Luis Enrique l’a déjà reposé comme face à Lens où il a préféré le Russe Matvey Safonov.
« J’ai mis Safonov pour contrer le pressing de Lens. Je savais qu’on aurait beaucoup de difficultés à cause du pressing lensois, du pressing très haut, des duels très forts où le seul joueur libre est le gardien. Je suis totalement obsédé par l’idée que tous les joueurs soient prêts à jouer à tout moment”, a même expliqué l’entraîneur espagnol pour justifier le départ de Gianluigi Donnarumma sur le banc. « Safonov, Tenas, Donnarumma doivent toujours être prêts. Si je veux que ce soit comme ça pour les gardiens, je veux que ce soit comme ça pour tous les autres joueurs aussi.”
Faut-il placer Gianluigi Donnarumma en concurrence avec le PSG ? – 06/10
“Très content” de la prestation de Matvey Safonov face à Lens, Luis Enrique pourrait lui offrir une nouvelle opportunité en Ligue des Champions comme il l’a fait face à Gérone après l’abandon de son numéro 1. Le Russe avait signé un match correct (un seul arrêt à réaliser). et avait gardé sa cage inviolée face aux Catalans lors de l’unique victoire parisienne en C1 (1-0).
A moins que l’entraîneur du PSG ne décide de faire confiance à ‘Gigio’ Donnarumma pour les prochains matches continentaux à Munich, Salzbourg puis face à Manchester City et Stuttgart. De ce choix dépend peut-être l’avenir européen du club francilien.
Jean-Guy Lebreton Journaliste RMC Sport
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