Margaux Fodéré // Crédit photo : Bastien André / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP – Illustration
06h50, 01 novembre 2024modifié pour
En cette Toussaint et la Fête des Morts célébrée ce samedi 2 novembre, c’est l’occasion de faire un zoom sur un secteur d’activité qui a le vent en poupe, celui des funérailles. Un secteur aux multiples offres d’emploi avec des salaires et des contrats attractifs.
Nous sommes vendredi 1er novembre… C’est la Toussaint, l’occasion de se pencher sur un secteur d’avenir, celui des funérailles. Conseiller funéraire, embaumeur, maître de cérémonie… Ces métiers sont de plus en plus recherchés pour répondre à une demande croissante. Le secteur emploie déjà près de 22 000 personnes et cherche à recruter. Avec des salaires attractifs, le plus souvent en CDI.
Le conseiller funéraire particulièrement recherché
La France compte près de 4 000 entreprises de pompes funèbres. Et ils cherchent à embaucher : 2 500 postes sont à pourvoir en France, souvent pour des postes de conseillers funéraires. Accompagner des familles lors d’une disparition, la mission n’est pas simple, le recrutement est donc exigeant, explique Clémentine Piazza, qui préside les pompes funèbres InMemori et souhaite recruter une cinquantaine de personnes pour ce poste.
« Les trois qualités d’un conseiller funéraire sont l’écoute, l’empathie et l’engagement. Écouter pour bien comprendre les souhaits des familles. L’empathie, pour accueillir les émotions. Et puis de l’engagement car c’est ce que méritent les familles”, souligne-t-elle au micro d’Europe 1. Pour attirer les candidats, elle n’hésite pas à proposer un salaire qui tourne autour de 2.900 euros net par mois, soit 30% au-dessus de la moyenne du secteur.
Le vieillissement des baby-boomers
Et les offres d’emploi de ce type devraient se multiplier dans les années à venir. Ceci, pour de simples raisons démographiques, explique Guillaume Fontaine, président de la Fédération nationale des pompes funèbres. « La population que nous appelons les baby-boomers sera composée de personnes qui auront 80 ans l’année prochaine. Et donc on va arriver dans une tranche d’âge où il y a eu une natalité plus élevée, donc on va entrer dans un cycle où on va avoir plus de décès», confie-t-il.
Outre des salaires attractifs, le secteur propose également des emplois stables : plus de 9 salariés sur 10 sont en CDI.
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