La Chine est accusée par les pays européens de concurrence déloyale dans le domaine des véhicules électriques.
Publié le 29/10/2024 15:54
Mis à jour le 29/10/2024 16h50
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Les véhicules électriques chinois coûteront plus cher. Mardi 29 octobre, la Commission européenne a adopté le règlement instituant des droits de douane supplémentaires sur les voitures électriques importées de Chine, accusées de créer une concurrence déloyale.
Malgré l’hostilité de l’Allemagne, l’exécutif européen a décidé d’ajouter à la taxe de 10 % déjà en place une surtaxe pouvant aller jusqu’à 35 % sur les véhicules à batterie de fabrication chinoise, selon le texte du règlement mis en place. doubler. La décision devrait être publiée mercredi au Journal officiel de l’UE et entrer en vigueur jeudi.
L’objectif affiché est de rétablir des conditions de concurrence équitables avec les constructeurs accusés de bénéficier de subventions publiques massives. Il s’agit de défendre l’industrie automobile européenne et ses 14 millions d’emplois contre des pratiques jugées déloyales identifiées lors d’une longue enquête de la Commission. Pékin avait dénoncé « pratiques protectionnistes injustes et déraisonnables » après le feu vert donné début octobre par les États membres de l’UE aux surtaxes proposées par la Commission.
Jusqu’au dernier moment, le commissaire européen au Commerce, Valdis Dombrovskis, a poursuivi le dialogue avec le ministre chinois du Commerce, Wang Wentao, pour tenter de trouver une solution négociée. En vain. Malgré tout, les deux parties ont convenu de poursuivre les consultations. A tout moment, les surtaxes pourraient être supprimées si un accord était trouvé sur d’autres moyens de compenser les dommages identifiés par l’enquête européenne.
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