Publié le 28 octobre 2024 à 11h41. / Modifié le 28 octobre 2024 à 11h43.
Un vrai Genevois débarque au Palais-Bourbon. Nous rencontrons Marie-Ange Rousselot dans son nouveau bureau à l’Assemblée nationale fin octobre alors qu’elle vient de recevoir les clés et n’a pas encore défait ses cartons. Député depuis 2022 de Marc Ferracci, devenu ministre de l’Industrie dans le nouveau gouvernement français, cet ancien attaché parlementaire, sympathique et serein, est aujourd’hui le député des Français en Suisse.
Visiblement ravie de s’y retrouver, Marie-Ange Rousselot veut incarner la continuité idéologique avec l’économiste macroniste qu’elle remplace, potentiellement pour quelques mois seulement, ce dernier devant regagner son siège en cas de sortie du gouvernement. Le nouveau venu ne possède pas l’expertise économique de son prédécesseur. Elle entend donc plutôt s’engager sur des sujets comme le projet de loi sur la fin de vie, mis entre parenthèses par la dissolution de l’Assemblée nationale et peut-être moins soutenu par l’aile conservatrice du nouveau gouvernement. A ce sujet, et en tant que double nationale, elle vante l’expérience suisse du suicide assisté.
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