« J’ai lancé le premier tour de consultation, d’abord avec Les Engagés (3 sièges) qui m’apparaissent comme des partenaires naturels compte tenu de leurs avancées et de leur position centrale dans l’échiquier politique.», souligne Nicolas Martin. « J’ai ressenti des ingérences nationales lors des discussions, des pressions pour que les Engagés ne participent pas au pouvoir à Mons. Je ne peux qu’espérer que l’autonomie locale prévaudra dans les discussions car il serait regrettable que les accords entre les présidents partenti (understand Maxime Prévot and Georges-Louis Bouchez, Editor’s note) être prioritaire sur les intérêts des Montois, qui méritent une coalition stable qui s’accordera et avancera sur un projet de ville solide.
Nicolas Martin assure rester « confiant pour l’avenir »même si à ce stade, les convergences possibles et les points d’opposition n’ont pas encore été discutés. Ce vendredi, des discussions seront lancées avec le PTB et avec le groupe Ecolo, avec qui quelques contacts informels ont déjà été noués au lendemain des élections. « La balle est dans le camp d’Ecolo mais nous estimons que le net recul enregistré (deux sièges au lieu de 6 en 2018) est lié au très fort clivage de campagne entre Mons en Mieux et la Liste du Maire. Leurs électeurs ont voté pour ma liste pour bloquer Georges-Louis Bouchez et non pour sanctionner leur politique.»
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Au lendemain des résultats, Charlotte De Jaer a estimé qu’elle ne pouvait prétendre à participer au pouvoir compte tenu des mauvais résultats d’Ecolo.. “Nous nous réunissons ce vendredi mais nous savons qu’il faudra consulter les militants et nous laisserons le processus se dérouler», assure Nicolas Martin. Le PTB (4 sièges) sera également consulté ce vendredi. “L’idée sera de voir si des pistes de convergence sont possibles, sachant que nous ne voulons pas remettre en cause notre politique de développement économique et que nous resterons très attentifs à la situation financière de la ville.”
En 2018, le PS de Nicolas Martin n’avait pas souhaité discuter avec le parti d’extrême gauche. «A ce stade, je ne veux fermer aucune porte : ce parti a progressé et je suis curieux de savoir ce qu’il a à offrir, de voir s’il est partant pour une éventuelle coalition. Rien n’est fait, ce n’est encore que le premier tour de piste. En revanche, la porte reste, pour l’instant, fermée au parti de Georges-Louis Bouchez.. « A ce stade, tout le monde comprendra que discuter avec Mons en Mieux n’est pas mon choix prioritaire. Et vu les récents commentaires encore faits à mon égard ou envers ma liste, je ne vois aucun signe de bonne volonté de leur côté..»
Les négociations vont donc se poursuivre. Un accord est-il attendu dans les prochains jours ? Difficile à dire.
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