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Barack Obama appelle à une mobilisation générale en faveur de Kamala Harris

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Barack Obama, lors du rassemblement de soutien à la candidate démocrate Kamala Harris, à Pittsburgh (Pennsylvanie), le 10 octobre 2024. JEFF SWENSEN / GETTY IMAGES AMÉRIQUE DU NORD / AFP

Cheveux gris, chemise sans veste, apparence sportive, propos tranchants et rythmés : Barack Obama, égal à lui-même, est entré en campagne jeudi 10 octobre à Pittsburgh (Pennsylvanie). La salle de sport était bondée et enthousiaste. Contrairement aux attentes, Kamala Harris n’était pas là. Elle faisait campagne le même après-midi à Las Vegas (Nevada), puis à Phoenix (Arizona). Mais la filiation politique entre ces deux figures démocrates était revendiquée. « Oui, elle peut »» a déclaré l’écran du gymnase, en écho optimiste à la conquête du pouvoir par Barack Obama en 2008.

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A vingt-huit jours du scrutin, alors que le vote anticipé a déjà commencé en Pennsylvanie comme dans d’autres Etats, l’ancien président a estimé que Kamala Harris était « Plus prêt pour le poste qu’aucun candidat à la présidentielle ne l’a jamais été. » Barack Obama a surtout attaqué sans relâche son successeur à la Maison Blanche. «Donald Trump veut nous faire croire que notre pays est désespérément divisé entre nous et eux, entre les ‘vrais Américains’ qui le soutiennent et les étrangers qui ne le soutiennent pas. Parce qu’il pense que garder les gens divisés et en colère augmente ses chances d’être élu. (…) Nous n’avons pas besoin de quatre années supplémentaires d’arrogance, d’absurdités, de vantardise et de division. L’Amérique est prête à tourner la page. Nous sommes prêts pour une meilleure histoire. »

Barack Obama n’a pas vraiment calibré son intervention auprès du public local, même si les deux équipes de campagne le font cousu main, presque rue par rue, dans cet État très contesté. Il a axé son discours sur les valeurs en jeu dans l’élection, se moquant de Donald Trump, présenté comme exclusivement préoccupé par son propre intérêt, adepte des discours interminables. « C’est comme Fidel Castro, ça continue encore et encore, des tentatives constantes pour vous vendre des trucs. Qui fait ça ? Il vous vend des baskets en or et des montres à 100 000 $ et, plus récemment, une Bible Trump. Il veut que vous achetiez la parole de Dieu chez Trump Publishing !il a ri. Il a son nom là-haut aux côtés de Matthieu et Luc. »

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Satisfaction

Le public, composé de convaincus, a ronronné de satisfaction devant cette évocation qui n’émeut sans doute pas une seule voix. Barack Obama a également reconnu l’impact de l’inflation sur les ménages à faibles revenus et les chocs provoqués par la pandémie de Covid-19. « On avait le sentiment que les aspirations des travailleurs étaient reléguées au second plan par rapport à celles des riches et des puissants »a-t-il noté, soulignant les baisses d’impôts promises par Donald Trump aux plus riches. Mais l’essentiel de ce qu’il a dit concernait le contraste entre les personnalités et leur droiture.

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