4h06 : Nouvelles explosions à Beyrouth, le probable successeur de Nasrallah aurait été visé
Une série d’explosions a été entendue samedi matin dans la banlieue sud de Beyrouth, la capitale libanaise, selon des correspondants de l’AFP, après que l’armée israélienne a émis des ordres d’évacuation de certaines zones. Une frappe de drone aurait également touché un camp de réfugiés palestiniens près de Tripoli, selon des sources locales citées par l’agence dpa.
A Beyrouth, des images de l’AFP montrent de la fumée s’élevant des abords de l’aéroport. Cependant, aucune évaluation n’a encore été possible.
Plus tôt dans la nuit, l’armée israélienne a appelé les habitants de la banlieue sud de Beyrouth à évacuer immédiatement la zone. Selon le porte-parole, des cibles du mouvement libanais Hezbollah se trouvaient dans le quartier et l’armée prévoyait des frappes contre elles.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, l’armée israélienne avait déjà mené des bombardements particulièrement intenses sur la banlieue sud de Beyrouth, détruisant plusieurs bâtiments.
Selon le site d’information israélien Ynet, ces frappes visaient Hachem Safieddine, successeur potentiel de Hassan Nasrallah, au siège des services de renseignement du Hezbollah.
Selon des sources locales citées par dpa, un drone a attaqué un camp de réfugiés palestiniens près de la ville portuaire de Tripoli, au nord-ouest du Liban, dans la nuit de vendredi à samedi. Le camp de Beddawi est situé à cinq kilomètres au nord-est de Tripoli.
Il y aurait des morts et des blessés, mais aucun bilan précis n’a été confirmé pour l’instant. C’est la première fois qu’une attaque de ce type a lieu dans cette zone depuis le lancement de l’offensive israélienne sur le Liban.
L’armée israélienne n’a fait aucun commentaire dans l’immédiat.
Les raids aériens israéliens se sont multipliés autour de Beyrouth ces derniers jours. L’armée israélienne affirme cibler plusieurs dirigeants du mouvement pro-iranien Hezbollah dans la capitale et ses environs.
02h46 : Des affrontements signalés entre le Hezbollah et l’armée israélienne
Le mouvement armé Hezbollah a affirmé samedi matin qu’il était engagé dans des affrontements avec les troupes israéliennes à la frontière libanaise, après avoir affirmé auparavant avoir forcé les soldats israéliens à « battre en retraite » dans cette zone.
“Les soldats de l’ennemi israélien ont de nouveau tenté d’avancer vers les environs du village de la municipalité d’Adaysseh” et “les affrontements se poursuivent”, a indiqué le groupe dans un communiqué.
Depuis lundi soir, lorsque l’armée israélienne a annoncé des opérations terrestres « limitées et ciblées » dans le sud Liban, les affrontements se sont intensifiés entre le Hezbollah et les soldats israéliens.
02h09 : le guide suprême iranien menace Israël
Le guide suprême iranien Ali Khamenei a prévenu vendredi que ses alliés, principalement le Hezbollah libanais et le Hamas palestinien, poursuivraient la lutte contre Israël, qui a mené de nouvelles frappes les visant au Liban et à Gaza, dans un contexte de craintes redoublées par une conflagration au Moyen-Orient.
Les alliés de l’Iran “ne reculeront pas”, a déclaré l’ayatollah Khamenei dans une grande mosquée de Téhéran, dans un rare discours lors des prières hebdomadaires, après l’attaque de missiles lancée par l’Iran mardi contre Israël.
Il s’exprimait au milieu d’une guerre entre le Hezbollah libanais et Israël, qui a tourné ses forces vers le front nord après avoir affaibli le Hamas palestinien dans la bande de Gaza lors d’une offensive dévastatrice toujours en cours.
Celle-ci a été lancée en réponse à l’attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023 contre Israël.
Cette attaque était « logique et légitime », a argué le numéro un de la République islamique d’Iran qui ne reconnaît pas l’existence de l’Etat d’Israël.
Israël, qui « ne s’est maintenu que grâce au soutien américain (…) n’en a plus pour longtemps », a-t-il déclaré.
“La résistance dans la région ne reculera pas malgré les martyrs”, a-t-il ajouté en référence à l’assassinat de Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah tué le 27 septembre lors d’un raid israélien près de Beyrouth, et à celui d’Ismaïl Haniyeh, le chef du Hezbollah. Le Hamas est mort le 31 juillet dans une explosion à Téhéran imputée à Israël.
Il a jugé que l’attaque de Téhéran qui a tiré mardi quelque 200 missiles vers Israël était “la moindre” des réponses à l’assassinat des dirigeants du Hamas et du Hezbollah.
01h46 : Donald Trump dit qu’Israël devrait frapper les installations nucléaires iraniennes
Donald Trump a déclaré vendredi, en pleine campagne pour l’élection présidentielle américaine, qu’Israël devrait « frapper » les installations nucléaires iraniennes.
S’exprimant en Caroline du Nord, le candidat républicain à la Maison Blanche a répondu en milieu de semaine à une question posée au président Joe Biden sur la possibilité qu’Israël cible les installations nucléaires iraniennes.
“Ils lui ont posé cette question, la réponse aurait dû être ‘se lancer d’abord sur le nucléaire et s’inquiéter du reste plus tard'”, a déclaré Donald Trump.
“Mais nous verrons quels sont leurs projets”, a ajouté l’ancien président républicain.
Mercredi, Joe Biden s’est déclaré opposé aux frappes israéliennes contre les installations nucléaires iraniennes, en réponse aux tirs de près de 200 missiles iraniens vers Israël.
« La réponse est non », a déclaré Joe Biden aux journalistes, interrogé sur son éventuel soutien à une telle action d’Israël.
« Nous sommes tous les sept d’accord sur le fait que les Israéliens ont le droit de riposter, mais ils doivent réagir de manière proportionnée », a-t-il ajouté, faisant référence aux autres dirigeants du G7.
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