La première motion de censure contre le gouvernement de Michel Barnier, signée par 192 députés du Nouveau Front populaire, a été déposée ce vendredi, et sera défendue mardi après-midi par le Premier secrétaire du PS Olivier Faure.
Promis, fait. Les députés du Nouveau Front populaire l’avaient annoncé avant même la déclaration de politique générale de Michel Barnier. Ce vendredi, ils ont déposé une motion de censure contre le nouveau gouvernement. Cette dernière doit être défendue mardi 8 octobre dans l’après-midi.
Dans leur communiqué, les présidents des groupes socialiste, insoumis, écologiste et de la Gauche démocrate et républicaine ont exposé les deux raisons de cette motion de censure.
La première raison évoquée est celle de la « négation du résultat des dernières élections législatives » par le choix d’un gouvernement formé majoritairement de centre et de droite.
En effet, les membres du NFP estiment que “le président de la République aurait dû nommer à Matignon la personnalité proposée par le Nouveau Front populaire, la coalition ayant recueilli le plus grand nombre de sièges à l’Assemblée nationale”, c’est-à-dire Lucie Castet.
L’orientation politique de Michel Barnier visée
Le deuxième motif de censure, évoqué par Mathilde Panot, Boris Vallaud, Cyrielle Chatelain et André Chassaigne, est celui des « orientations politiques du gouvernement Barnier ».
Les 192 députés NFP sur 193 signataires de cette motion de censure, ont ajouté que « censurer le gouvernement Barnier est donc le moyen le plus rapide et le plus sûr pour obtenir l’abrogation de la réforme des retraites ».
Par ailleurs, ce dernier a estimé que “cette motion de censure constitue un appel à un élan républicain”, qui, si elle est votée, permettra de “préserver notre modèle social” et de “protéger l’Etat de droit”.
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