« Nous devons avoir la mentalité pour continuer. Je l’ai dit l’année dernière : la ligue s’en fiche. Il faut avancer. »
Martin St-Louis et ses joueurs n’ont pas le choix. Blessé au genou gauche samedi soir, Patrik Laine risque de rater une bonne partie de la saison voire toute la campagne. Une chose est sûre, il ne portera pas l’uniforme lorsque le Canadien débutera sa campagne le 9 octobre.
Il y a donc une chaise gratuite. L’absence du Finlandais obligera la direction à garder un attaquant supplémentaire dans l’alignement. Un autre obtiendra une promotion en deuxième ligne. On peut penser à Joel Armia, un autre droitier. L’entraîneur-chef canadien devra également combler le poste vacant sur la deuxième unité de son attaque massive.
St-Louis n’aura pas trop profité des deux derniers matchs préparatoires et du retrait de quelques jours à Mont-Tremblant, où il espère aborder plus en détail l’aspect offensif de son plan de jeu, pour trouver des solutions.
Une course à quatre
Suite à la vague de réductions annoncée samedi soir, 18 attaquants restent dans le camp. Un de moins si l’on exclut Laine. Onze d’entre eux sont déjà assurés d’un poste.
Cole Caufield, Nick Suzuki, Juraj Slafkovsky, Alex Newhook, Kirby Dach, Joel Armia, Joshua Roy, Christian Dvorak, Josh Anderson, Jake Evans et Brendan Gallagher.
Le Canadien choisira-t-il de conserver 14 attaquants ou préférera-t-il conserver huit défenseurs ?
Dans le cas de la première option, Michael Pezzetta et Alex Barré-Boulet, par leur statut de vétéran et la qualité de leur camp, semblaient destinés aux postes de 13e et 14e attaquants. Ils ont juste grimpé d’un niveau.
Crédit photo : Ben Pelosse / JdeM
On sait que pour Oliver Kapanen, c’est le Canadien ou la Suède. Aucun séjour à Laval possible. C’est pourquoi il est toujours dans l’équipe et non Owen Beck. Le Tricolore veut certainement le garder avec l’équipe le plus longtemps possible.
Serait-ce ce fameux 14e attaquant? De ce fait, pour le bien de son développement, le Canadien ferait mieux de le ramener sur ses terres et d’offrir à Emil Heineman la chance de débuter la saison à Montréal.
Les options minces
Passons maintenant à la deuxième vague de l’attaque massive. L’absence de Laine laisse un trou avec Lane Hutson, Josh Anderson, Alex Newhook et Joshua Roy.
Armia possède un excellent tir, mais il aura déjà les bras chargés de ses missions sur l’infériorité numérique. Jake Evans et Christian Dvorak sont également des spécialistes de cette facette du jeu.
Parmi les attaquants présents l’an dernier, qui ne font actuellement partie d’aucune des deux unités, Brendan Gallagher est celui qui a passé le plus de temps sur la glace avec l’avantage de l’homme. Son profil ne rentre cependant pas dans la philosophie de St-Louis qui souhaite voir ses attaquants constamment en mouvement avec une supériorité numérique.
Barré-Boulet pourrait devenir une option intéressante. Au cours de trois de ses quatre saisons complètes dans la AHL, il a mené le Syracuse Crunch pour les buts marqués en avantage numérique.
Crédit photo : Ben Pelosse / JdeM
Dans le cas contraire, St-Louis devra se rabattre sur deux défenseurs. Hutson et, très probablement, Justin Barron. Il est celui qui possède le plus d’expérience dans ces fonctions parmi les jeunes arrière-gardes canadiennes. A moins qu’on veuille utiliser la garnotte d’Arber Xhekaj.
Nous devrions avoir une meilleure idée la semaine prochaine.
Related News :