Le nouveau Premier ministre Michel Barnier a annoncé ce mercredi la nomination d'un gouvernement d'ici la semaine prochaine. Avec quel casting ? Le Savoyard promet une « pause » mais les candidats de gauche et de la société civile semblent intouchables. De plus en plus de LR font, de leur côté, des reconnaissances de candidatures.
Vite mais sérieusement. C'est la promesse du Premier ministre Michel Barnier qui a assuré ce mercredi qu'il nommerait un gouvernement « la semaine prochaine ». Le nouvel occupant de Matignon, choisi par le chef de l'Etat le 5 septembre, explique faire les choses avec méthode. Sa manière de faire ? Il consulte les différents groupes parlementaires et les sénateurs, et c'est lors d'une de ces visites, aujourd'hui à Reims, aux journées parlementaires Horizon, qu'il a annoncé le calendrier de constitution du futur exécutif.
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Le Premier ministre se dit « libre » dans la constitution de son gouvernement. « C’est son affaire », assure-t-il, tout en étant prêt à abandonner les affaires internationales sans arrière-pensée – « il est d’accord sur presque tout avec le président », confie un proche. – et la Défense.
Barnier a du mal à rassembler de nombreux partis politiques
Reste que la tâche de l’ancien commissaire – qui devra composer une étrange cohabitation avec Emmanuel Macron – ne sera pas aisée. Il devra former une coalition délicate entre personnalités de gauche, du centre et de droite dans son équipe gouvernementale. Le nouveau Premier ministre promet des ruptures et assure qu’il ne s’agira pas d’un « remaniement ». Sa quête de personnalités de gauche, qui sont déjà prêtes à le renverser, semble infructueuse.
Les socialistes Carole Delga, présidente de la région Occitanie, et Karim Bouamrane ont confirmé mercredi leur refus de participer à « un gouvernement de droite soutenu par l’extrême droite » tout en maintenant leurs critiques envers la direction de leur parti, accusée d’avoir empêché la nomination de Bernard Cazeneuve à Matignon. « La réalité nous rattrape aujourd’hui. On se retrouve avec des mesures dans un schéma budgétaire qui vont être assimilées à de l’austérité. On va avoir des positions qui vont nous associer au conservatisme et on va entrer dans l’instabilité politique parce que nous sommes dans une situation de crise », ont-ils ajouté.[…]
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