La cérémonie nationale d’hommage à Éric Comyn s’est conclue, lundi 2 septembre, par la remise de plusieurs médailles, dont la Légion d’honneur, à titre posthume.
L’adjudant Éric Comyn a été fait chevalier de la Légion d’honneur à titre posthume par Gérald Darmanin, lundi 2 septembre, lors de l’hommage national qui lui a été rendu à Nice.
Le gendarme, tué lors d’un refus d’obtempérer à Mougins une semaine plus tôt, a également reçu la médaille militaire. Le général d’armée Bruno Jockers lui a remis une troisième distinction posthume : la médaille de la gendarmerie nationale avec palme de bronze.
Enfin, une dernière décoration a été décernée par le ministre de l’Intérieur démissionnaire : la médaille de la sécurité intérieure de niveau or.
« Ce n’est pas un refus d’obtempérer » mais « un crime »
La cérémonie d’hommage national a été présidée par Gérald Darmanin. Lors d’un discours, ce dernier a déclaré que la mort d’Éric Comyn n’était “pas acceptable” et a réitéré à plusieurs reprises son “immense colère”.
Il faut mettre les mots sur les choses. Français, ce n’est pas un refus d’obtempérer, c’est un délit (…) Ce n’est pas un fait divers, c’est un fait de société”, a-t-il déclaré.
Le ministre démissionnaire estime qu’il s’agit d’un « refus de l’autorité de l’État, d’un refus de la France et de la loi ».
Le suspect accusé d’avoir frappé le policier a été inculpé et placé en détention provisoire mercredi 28 août. Lors de son audition, il a déclaré avoir « involontairement » frappé Éric Comyn et avoir quitté les lieux « en panique ».
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