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Des responsables de la mosquée menacés de fermeture reçus au commissariat

Le 20 août, le préfet de police des Bouches-du-Rhône, Pierre-Edouard Colliex, a notifié à la mosquée des Bleuets son intention de la fermer, en raison des propos et publications en ligne de son principal prédicateur, l’imam Ismaïl.

Les avocats et responsables de la mosquée des Bleuets à Marseille, menacés de fermeture en raison de « Des mots qui légitiment la violence » Selon la préfecture de police, les deux hommes ont rencontré lundi des représentants de l’État, a-t-on appris des deux parties.

Le préfet de police des Bouches-du-Rhône avait notifié le 20 août à la mosquée, située dans les quartiers nord de la ville, son intention de la fermer, « à la demande de M. Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur ».

Une procédure notamment justifiée selon les pouvoirs publics par des propos et publications en ligne de l’imam Ismaïl, de son vrai nom Smaïn Bendjilali, le principal prédicateur français de la mosquée.

Promesse de supprimer les publications en ligne

La procédure prévoyait que la mosquée avait ensuite dix jours pour répondre aux doléances du ministère afin d’éviter la fermeture. Les avocats de l’imam et de l’association gérant la mosquée avaient demandé un rendez-vous avec la préfecture de police.

Une réunion a eu lieu lundi, ont indiqué les deux parties. « La procédure est toujours en cours, une décision sera prise prochainement »a indiqué la préfecture de police des Bouches-du-Rhône.

Lors de la réunion, les représentants de la mosquée, accompagnés du président du Conseil départemental du culte musulman, ont proposé « mesures correctives »Rafik Chekkat, l’un de leurs avocats, présent à la réunion, a déclaré à l’AFP. Il s’agit notamment de supprimer certaines publications en ligne, « Non pas que nous les considérions comme illégales, mais comme une mesure d’apaisement »a déclaré l’avocat.

L’imam s’engage à la formation

La délégation a également souligné l’engagement de l’imam Ismail à suivre une formation « laïcité et valeurs de la République » et a souligné les nombreuses activités sociales de la mosquée, située dans un quartier pauvre de la ville.

« Nous pensons que ces mesures peuvent dissiper les doutes »dit M. Chekkat. « La balle est désormais dans le camp de la préfecture »a poursuivi l’avocat, réitérant l’intention de contester toute éventuelle décision de fermeture devant les tribunaux administratifs.

 
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