que valent-ils vraiment ?

que valent-ils vraiment ?
que valent-ils vraiment ?

Donald Trump et son équipe ont affirmé à plusieurs reprises qu’ils étaient prêts à passer à l’action le 20 janvier.

Plus de 24 heures après la prestation de serment, on peut affirmer que les chaussures prêchent par l’exemple, ne serait-ce qu’en constatant le nombre de décrets présidentiels.

S’il continue à ce rythme, Donald Trump pourrait prendre plus de décrets que les deux champions historiques en la matière, Theodore Roosevelt et Franklin Delano Roosevelt.

Mais au fait, qu’est-ce qu’un décret présidentiel ? Quelle est sa portée ?

1) Ce que dit la Constitution

L’outil de prédilection du président pour ce second mandat trouve son origine dans la Constitution américaine et si le numéro signé par Donald Trump peut stupéfier et étonner, de nombreux autres présidents n’ont pas hésité à l’utiliser.

Selon l’article 2 de la Constitution, le président jouit d’un large pouvoir discrétionnaire quant à la meilleure façon d’appliquer les lois. Nous limitons généralement le recours aux décrets à la gestion des agences fédérales, ce que le nouveau président a fait.

Cependant, un décret présidentiel peut également être utilisé si une loi adoptée par le Congrès n’est pas claire dans son application. C’est ensuite le président qui décidera.

2) Un symbole, mais pas un pouvoir absolu

Un décret est aussi un moyen puissant pour le président de mettre en avant ses priorités. Le décret devient alors un outil politique plus symbolique que pratique. Donald Trump a également utilisé le décret à cette fin.

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Oui 47e Le président agit rapidement et avec force, cela signifie-t-il qu’il pourra contourner le Congrès ou que la Cour suprême ne pourra pas être contestée ?

Si tel était le cas, le pouvoir exécutif aurait bien plus de pouvoir que ne l’avaient imaginé les Pères Fondateurs, on ne parlerait finalement plus de démocratie mais d’une forme de despotisme.

3) Quelles sont les limites du décret présidentiel ?

La prise de pouvoir que constitue le décret présidentiel peut parfois être invalidée. On peut déjà entrevoir des points litigieux dans ceux de Donald Trump.

Oubliez tout ce qui concerne la gestion des agences fédérales, comme le gel des embauches, elles relèvent du pouvoir exécutif. En revanche, gardez un œil sur les mesures qui affectent la gestion de l’immigration et les immigrants eux-mêmes.

Par exemple, le président a déclaré qu’il empêcherait les enfants d’immigrants illégaux nés aux États-Unis d’obtenir la citoyenneté simplement parce qu’ils sont nés sur le sol américain.

4) Quel peut être le rôle de la Cour suprême ?

Ce faisant, le président entre en conflit avec le 14e amendement. Le choc est frontal. La Cour suprême sera probablement appelée à se pencher sur le problème et je ne la vois pas se prononcer en faveur de Donald Trump.

Dans son serment hier, Donald Trump s’est engagé à soutenir et à défendre la Constitution. On pourrait ajouter qu’il devra lui aussi s’y soumettre. C’est la principale limite des décrets présidentiels.

 
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