« Le Togo n’exclut pas d’adhérer à l’AES, l’Alliance des États du Sahel », titre Jeune Afriquequi s’appuie sur les déclarations du ministre togolais des Affaires étrangères, Robert Dussey, à la chaîne de télévision VoxAfrique. « C’est la décision du Président de la République », a même ajouté le ministre qui ne doute pas que cette décision sera populaire au Togo. ” Demandez au peuple togolais si le Togo veut adhérer à l’AES, vous verrez leur réponse, ils diront oui », déclare Robert Dussey.
Quel serait l’intérêt des pays de l’AES ? ” Ils pourraient sécuriser l’accès à la mer », analyser Jeune Afriquece qui nous rappelle que « les trois pays qui forment l’AES (Mali, Niger et Burkina Faso) gouvernés par des régimes hostiles à la France, ont annoncé en janvier 2024 leur volonté de quitter la CEDEAO, qu’ils jugent instrumentalisée par l’ancienne puissance coloniale. « . Lors de cet entretien avec VoxAfriqueLe ministre Robert Dussey a également estimé « que le président Assimi Goïta était une opportunité pour le Mali » ajoutant : « L’Afrique est utilisée par les grandes puissances et ce n’est pas normal ».
Pour moi, ce n’est pas impossible, mais c’est la décision du Président de la République d’abord et c’est aussi la décision du Parlement togolais. Nous avons les institutions togolaises, nous avons la présidence de la République, nous nous dirigeons vers la Ve République. Si le Parlement décide que le Togo doit rejoindre les pays de l’AES, pourquoi le Togo ne le ferait-il pas ? Je vais vous surprendre : demandez à la population togolaise si le Togo souhaite adhérer à l’AES et vous verrez leur réponse. Ils vous diront oui.
Robert Dussey dans un entretien à VoxAfrica : « Pour moi, ce n’est pas impossible, mais c’est la décision du président »
-Enlèvement en Algérie
L’actualité fait également état de l’enlèvement d’un ressortissant espagnol en Algérie. C’est Atalayar qui fait écho à cet enlèvement, précisant que « selon les premières informations, les ravisseurs appartiennent à l’État islamique, le ressortissant espagnol aurait été enlevé dans le sud de l’Algérie, puis emmené au Mali. Nous n’en savons pas beaucoup plus pour le moment. Le matin de l’Algérie fait aussi écho à cet enlèvement, qui aurait eu lieu » mardi soir au coucher du soleil ». « Les compagnons algériens kidnappés avec lui, son guide notamment, ont été rapidement relâchés », précise Matin algérien. « Mercredi, les ravisseurs ont franchi la frontière malienne via Tinzaouatène. Leur véhicule avait alors été repéré à une centaine de kilomètres au nord de Ménaka, au Mali. » Le matin de l’Algériequi s’appuie également sur les informations recueillies par RFIajouter “ qu’aucune déclaration n’a été faite, ni du côté algérien, ni du côté espagnol. L’Espagne, qui mène cependant des enquêtes pour vérifier les informations liées à cet enlèvement ».
Voitures de luxe
Au Sénégal, désormais, « leLe Centre judiciaire financier s’est lancé dans la traque des biens mal acquis depuis sa création »expliquer Walf.net. « C’est ainsi qu’il a mis la main sur un spécialiste de la location de voitures de luxe qui aurait récolté plus de 14 milliards de francs CFA, pour la location de véhicules de luxe, sous le régime Macky Sall, entre 2020 et 2023. « Les enquêteurs interviennent dans le cadre des plaintes instruites par la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières, portant sur le blanchiment présumé de plus de 125 milliards de francs CFA. ” Selon Walf.net« la suite de l’enquête a également révélé que la société de location de véhicules de luxe avait recouvré une dette colossale de plusieurs milliards, peu avant la fin du dernier mandat de Macky Sall. »
Chevaux maltraités
Enfin, en Ethiopie, la santé des chevaux est une préoccupation pour les vétérinaires. C’est Africanews qui nous en parle, après avoir rencontré le vétérinaire Mulugeta Alemu. La situation est la suivante : « en Ethiopie ; Les chevaux jouent un rôle essentiel dans le transport et le commerce, notamment dans les zones rurales. Mais leur état de santé suscite de vives inquiétudes, notamment en raison des conditions de travail extrêmement difficiles auxquelles ils sont soumis et du manque d’accès aux soins vétérinaires. « . Plus précisément, Africanews parle de « maltraitance » C’est pourquoi les vétérinaires éthiopiens, et notamment Mulugeta Alemu, se mobilisent, « essayer d’éduquer les propriétaires de charrettes et les conducteurs sur l’importance des soins vétérinaires ».