Le prix du baril de Brent BRENT Le Brent, ou brut de la mer du Nord, est une variante du pétrole brut servant de référence en Europe, cotée à l’InterContinentalExchange (ICE), une bourse spécialisée dans le négoce d’énergie. C’est devenu la première norme internationale pour fixer les prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en mars, libéré 0,90% a 81,29 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en février, a chuté de 1,70% a 78,68 dollars.
“Le marché est clairement excité” ces derniers jours, commentait à l’AFP Stephen Schork, du groupe Schork.
Les cours du pétrole ont en effet bondi vendredi dernier, portés par l’annonce de nouvelles sanctions de Washington et de Londres contre des acteurs majeurs du secteur pétrolier russe.
Dans le détail, le département du Trésor américain a annoncé des mesures contre plus de 180 navires ainsi que contre les grandes compagnies pétrolières russes Gazprom Neft et Surgutneftegas, respectant ainsi «Engagement du G7 à réduire les revenus énergétiques russes« . Londres a également sanctionné ces deux sociétés.
Ces mesures devraient conduire des pays comme l’Inde, la Chine et la Turquie à acheter du pétrole auprès de producteurs du Moyen-Orient plutôt qu’à la Russie.
“La possibilité de nouvelles sanctions contre le pétrole iranien pendant la transition vers l’administration Trump“, aussi “a enflammé le marché», selon M. Schork.
Poussé par ces éléments, le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), également appelé Texas Light Sweet, est une variante du pétrole brut qui sert de norme pour fixer le prix du brut et de matière première pour les contrats à terme sur le pétrole avec le Nymex (New York Mercantile Exchange). ), la bourse spécialisée dans l’énergie. et Brent BRENT Le Brent, ou brut de la mer du Nord, est une variante du pétrole brut servant de référence en Europe, cotée à l’InterContinentalExchange (ICE), une bourse spécialisée dans le négoce d’énergie. C’est devenu la première norme internationale pour fixer les prix du pétrole. a atteint mercredi des niveaux qui n’avaient plus été atteints depuis juillet 2024, avant de finalement inverser le cap jeudi.
-“Le marché est alimenté par les gros titres, (…) mais pour que l’action haussière continue, il faut que les gros titres restent haussiers, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui» a observé M. Shork.
Pour Robert Yawger, analyste chez Mizuho USA, le mouvement baissier serait plutôt une baisse technique, après plusieurs séances de hausse, car «il n’y a plus personne pour acheter à ces niveaux de prix», a-t-il expliqué à l’AFP.
“Avant l’investiture de Donald Trump, les opérateurs se retirent du marché pour éviter de subir des annonces imprévues, par exemple sur les droits de douane avec le Canada ou encore sur une réduction des sanctions contre la Russie.” en vue des négociations de paix en Ukraine, a déclaré John Plassard, analyste chez Mirabaud.
Jeudi, le futur secrétaire au Trésor américain, Scott Bessent, s’est toutefois dit prêt à renforcer les sanctions contre la Russie, notamment contre le secteur pétrolier, si «cela fait partie de (la) stratégie» de Donald Trump, lors de son audition de confirmation devant le Sénat.
Côté gaz, une nouvelle vague de froid attendue aux Etats-Unis a fait grimper le gaz naturel américain, qui a bondi vers 19h45 GMT de 4,95%a 4,28 dollars le million d’unités thermiques britanniques (BTU), la référence anglo-saxonne sur ce marché.
“Une résurgence des conditions arctiques est prévue pour la semaine prochaine, avec des températures dangereusement froides (…) pour une grande partie du pays», ont prévenu les services météorologiques américains (NWS).
(c) AFP