Les marchés financiers ont terminé l’année 2024 positivement mais dans un ordre contrasté : forte domination des grandes valeurs américaines par rapport aux valeurs européennes, japonaises ou émergentes, baisse des valeurs françaises, bonne performance des produits de taux. « Ces tendances vont-elles se poursuivre dans l’environnement contrasté que nous réserve 2025 ? s’interroge Vincent Guenzi, directeur de la stratégie d’investissement à Cholet Dupont Oudart.
Si le contexte économique actuel apparaît relativement stable et favorable aux marchés financiers, il peut facilement être perturbé par de nombreux écueils, notamment après l’investiture de Donald Trump.
« Quels sont les risques qui pèsent sur l’économie et les marchés financiers ? A l’inverse, à quelles bonnes surprises peut-on s’attendre ? Le scénario de base pour l’année 2025 reste positif : croissance modérée, légère désinflation, politique américaine pragmatique, rebond en Allemagne et en Europe, voire en Chine, l’évolution des marchés financiers dépendra néanmoins des risques que nous allons évoquer et qui pourraient apparaissent également temporairement, entraînant de la volatilité », indique Vincent Guenzi.
A plus court terme, la hausse des taux américains pourrait se poursuivre vers 5% et calmer les enthousiasmes de Wall Street avant que leur éventuelle baisse ne ravive l’appétit pour les actions. En Europe, la direction des indices semble s’améliorer mais leur rebond restera précaire jusqu’à ce que de véritables catalyseurs apparaissent, probablement au cours du 1er trimestre.
« Le contexte actuel nous incite donc à rester confiants sur les actions américaines, dont les valorisations élevées peuvent néanmoins provoquer de légères baisses, à rester prudents sur les actions françaises et plus constructifs sur les autres actions européennes. Globalement, nous préférons encore attendre de meilleures opportunités pour augmenter le poids des actions dans les portefeuilles. Mais il nous semble judicieux de commencer à renforcer le poids des actions européennes dans les portefeuilles sous-investis. Vincent Guenzi.
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