Face à un manque important d’offres sur le marché de la revente, Royal LePage prévoit que la région de Québec verra le prix médian de ses propriétés augmenter encore de 11 % en 2025, soit la plus forte hausse attendue dans la province.
Cette augmentation importante s’ajoutera à la hausse record que le marché immobilier de la capitale a déjà connue au cours de l’année dernière. À la fin décembre 2024, le prix médian d’une propriété avait déjà augmenté de 11,3 %, pour s’établir à 400 600 $.
Si les prévisions de Royal LePage sont exactes, au quatrième trimestre, le prix médian d’une propriété au Québec atteindra 444 666 $ à la fin de 2025. L’année dernière, à cette date, sa médiane s’élevait à seulement 360 000 $.
La baisse du volume de logements à vendre est la principale cause de ces hausses de prix. Comparativement à l’année dernière, selon les données de l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ), son nombre est en baisse de 15 % dans les maisons unifamiliales et de 17 % dans les copropriétés.
Comme le nombre d’acheteurs dépasse encore largement le nombre de propriétés mises en vente, de plus en plus de transactions font l’objet d’offres multiples et à des prix de plus en plus élevés par rapport au prix affiché, confirme Michèle Fournier, vice-présidente et courtier immobilier chez Royal. LePage Inter-Québec.
À la fin de 2024, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée dans la région de Québec avait augmenté de 13,2 % d’une année sur l’autre pour atteindre 428 300 $. Le prix médian d’une copropriété a augmenté de 9,7 % au cours de l’année pour atteindre 293 400 $ à la fin de 2024.
Dans un tel contexte, Mmoi Fournier conseille aux premiers acheteurs de demeurer prudents, malgré la baisse des taux hypothécaires. « Même s’ils ont désormais droit à un bien plus cher, il est essentiel de respecter son budget initial », conseille-t-elle. Autrement, la hausse continue du coût de la vie risque de les rattraper.»