AA / Ankara / Tugba Altun – Gokhan Celiker
Le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, a révélé que l’organisation terroriste PKK/YPG avait reçu un ultimatum et que si elle ne répondait pas, les mesures nécessaires seraient prises.
Le chef de la diplomatie turque a répondu lundi aux questions des journalistes de CNN Turk.
« Les mesures nécessaires sont des mesures militaires. L’ultimatum que nous leur avons lancé (au PKK/YPG) est évident. Nous l’avons lancé aux États-Unis et dans la presse. Ceux qui sont des combattants terroristes internationaux, venant de Turquie, d’Iran et d’Irak, doivent partir immédiatement », a-t-il déclaré.
Hakan Fidan a également évoqué le rôle des États-Unis en Syrie.
« Les États-Unis étaient là pour diverses raisons. Aujourd’hui, 85 % des raisons qu’il avance pour maintenir sa présence en Syrie, notamment sous l’administration du président américain Joe Biden, sont obsolètes. Ils ont cité la présence iranienne et russe pour justifier leur présence. Aujourd’hui, c’est la question de Daesh qui se pose. Ils posent désormais la question de la lutte contre Daesh», a-t-il déclaré.
Le ministre turc a souligné que « le PKK fournit des services pénitentiaires aux Etats-Unis dans la lutte contre Daesh », tout en ajoutant que les Européens capturés dans le cadre de cette lutte n’avaient pas été restitués dans leur pays et qu’ils étaient donc « gardés » par le PKK. .
Il a affirmé que le nouveau gouvernement syrien était prêt à prendre le contrôle des combattants de Daesh, avec l’aide de pays et d’acteurs, dont la Turquie. La lutte contre Daesh ne peut pas être utilisée « comme prétexte pour protéger » le PKK/YPG, a-t-il souligné.
Le 20 janvier, Donald Trump, le président élu des États-Unis, entrera en fonction. Hakan Fidan a rappelé que Trump avait ordonné le retrait des troupes américaines de Syrie lors de son premier mandat, mais que le système américain ne le permettait pas.
Hakan Fidan a réitéré la volonté d’Ankara de résoudre le problème de l’organisation terroriste PKK/YPG « sans effusion de sang ».
«Les mesures à prendre si le PKK/YPG s’oppose à la nouvelle administration à Damas sont claires. Leur intention [du PKK] Il ne s’agit pas d’être en paix avec un pays quelconque, mais de créer la terreur et le chaos partout où ils se trouvent. Personne ne le permettra», a-t-il insisté.
Il a appelé la nouvelle administration syrienne à prendre les mesures nécessaires pour garantir l’intégrité nationale et régionale de la Syrie.
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