« Il y a eu une évolution très importante de la condition animale en captivité », estime Allain Bougrain-Dubourg.

Allain Bougrain-Dubourg, président du Conseil d’orientation stratégique de la Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB), réagit à la fermeture du parc Marineland à Antibes (Alpes-Maritimes) et se réjouit des “avancées” face à l’évolution des conditions de captivité des animaux.

Publié le 01/05/2025 09:01

Temps de lecture : 1min

Marineland a commencé à préparer les orques pour un éventuel départ (PATRICE LAPOIRIE / MAXPPP)

Le parc Marineland d’Antibes (Alpes-Maritimes) ferme définitivement ses portes dimanche 5 janvier. Le plus grand zoo marin d’Europe fait état de graves difficultés financières, alors que la fréquentation a nettement diminué ces dernières années. Une loi interdit également les spectacles de cétacés à partir de 2026.

Allain Bougrain-Dubourg, président de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), salue le durcissement des règles pour les zoos. “Je savais que dans les années 70, il y avait Tropica Nîmes qui importait des gibbons et des guépards, qu’ils vendaient à n’importe qui et qui mouraient dans des conditions effroyables”il se souvient aujourd’hui, “Les animaux n’appartiennent plus au zoo, il n’y a que des programmes de conservation”. « Il y a eu un changement très significatif dans la condition des animaux en captivité »avec «des progrès assez remarquables»concède-t-il.

Il espère toujours de nouveaux progrès. Il cite par exemple le Code civil, qui a reconnu en 2015, « la sensibilité de l’animal domestique, mais pas celle de l’animal sauvage ». Un autre combat, « cirques » qu’il considère comme un “priorité”. “Il est scandaleux de trimballer des animaux sur quelques mètres carrés de sciure d’une ville à l’autre, exposés au public, dans des conditions qui ne sont pas les conditions minimales”il s’indigne.

 
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