Thomas Ruyant s’en serait passé, mais il est heureux de savoir que son bateau Vulnérable porte bien son nom. L’actuel 4e du Vendée Globe 2024 a eu une grosse frayeur au large de l’Uruguay et y a laissé sa voile avant, la faute à un très gros grain (ou plutôt un glitch – voire un noyau à ce niveau).
« Le J2 est détruit… Je n’ai jamais rien eu de pareil. Il y avait 20 nœuds, ça est monté d’un coup. Il est passé en mode tornade. Cela a duré deux heures, avec 45 à 60 nœuds ! », a déploré le Dunkerquois, déjà victime d’une avarie sur sa grand-voile il y a quelques jours. Preuve que si la majeure partie du chemin a été parcourue, la route est encore longue jusqu’aux Sables d’Olonne.
Dalin et Richomme attendent les alizés
Toujours très proches au sommet du Vendée Globe, Charlie Dalin et Yoann Richomme connaissent des temps plus calmes et attendent toujours les alizés tropicaux ce vendredi pour leur permettre d’accélérer leur remontée de l’Atlantique. Les leaders attendent avec impatience que le vent se lève : « normalement, le vent devrait commencer à se lever le matin, ça va nous permettre d’allonger un peu la foulée, nous allons changer un peu notre rythme », s’est félicité Dalin.
“Nous allons parcourir un peu plus de terrain que ces derniers jours”, a-t-il apprécié, alors que les deux hommes se rapprochent de l’équateur au large du Brésil.
Le classement à 7h vendredi
1. Charlie Dalin (MACIF Santé Prévoyance) 4,197.18 miles from the finish
2. Yoann Richomme (PAPREC ARKÉA) 52.25 miles from the first
3. Sébastien Simon (Dubreuil Group) 315.50
4. Thomas Ruyant (VULNÉRABLE) 1.317,50
5. Paul Meilhat (Biotherm) 1.484,38
Actualités de Marina Foils
Le bateau virtuel du département des sports 20 minutes reprend des couleurs et de la vitesse à l’approche du Cap Horn. Poussé par des vents forts, Marina Foils navigue à plus de 21 nœuds vers le dernier cap à franchir dans cette 10ème édition du Vendée Globe et poursuit son ascension – la 56ème du nom depuis le départ en novembre.
L’Imoca de la rédaction pointe à la 84 000ème place et devra négocier soigneusement sa remontée au large des côtes sud-américaines pour ne pas perdre du terrain et se lancer dans une énième remontée. Nous y croyons fermement.