Chaque année le débat autour du menu du repas de Noël surgit dans les foyers : faut-il privilégier la tradition avec les innombrables plats au foie gras ou au saumon, ou jouer la carte de l’originalité ? Une chose est sûre, le journal est toujours unanime. Mais à quel prix ?
Plutôt foie gras ou saumon ? Quelques huîtres ou crevettes après avoir grillé avec les bulles ? Le menu de Repas de Noël est source de nombreuses questions et peut même faire l’objet de débats au moment de décider. La traditionnelle dinde aux marrons fait toujours fureur, tandis que la volaille, farcie ou non, suscite un certain engouement quand d’autres préfèrent les plateaux de fruits de mer à un succulent plateau de fromages… Mais qu’en est-il du dessert ? Le traditionnel enregistrer est sans doute l’une des clés de voûte du succès du repas de Noël qui est perçu comme un moment de partage en famille ou entre amisun moment où tous les sujets (ou presque) peuvent être abordés à condition de bien s’y prendre pour ne susciter aucun.
Selon les données du site statista.com collectée l’année dernière, la bûche de Noël est sans doute la plat incontournable du repas de Noëlpour 60 % d’entre eux, juste devant le foie gras (58 %). Viennent ensuite les vins, le champagne et/ou le crémant, ainsi que les fromages. Pourtant, ce dessert, très apprécié des Français, devient de plus en plus cher.
Le coût des matières premières en hausse
Pour les boulangers et pâtissiers, les deux dernières semaines de l’année représentent une bonne période, voire catastrophique, s’ils ne font pas le plein de commandes. Tous produits confondus, on peut même dire que le mois de décembre “représente environ 25% du chiffre d’affaires” d’une soi-disant pâtisserie “classique”et même “jusqu’à 40%” pour une pâtisserie qui présente du chocolat dans ses rayons, selon Laurent Le Daniel, président de la Confédération nationale des artisans pâtissiers (CNAP). Et pourtant, ce sont obligés d’augmenter leurs prixau détriment du consommateur, du fait de l’augmentation des coûts de fabrication inhérente à l’inflation des matières premières. “Nous devons augmenter nos prix cette année, nous n’avons pas le choix”assure cela avec BFMTVavant de rappeler que “Beaucoup d’artisans n’avaient pas voulu le faire l’année dernière et avaient réduit leurs marges pour y parvenir”.
Le président de la Confédération nationale de la boulangerie et de la pâtisserie (CNBPF) Dominique Anract constate que l’énergie, les œufs, le sucre, le beurre et le chocolat coûtent plus cher aux artisans. « Depuis deux ans, c’est un peu la fête au village »a-t-il dit à nos confrères. La chaîne d’information en continu assure que « le cours spot Atla du beurre a dépassé les 8 000 euros en septembre »alors qu’il valait 5 000 euros en janvier. « La faute, entre autres, à la fièvre catarrhale (BCF) en Europe, une maladie virale qui se propage dans les élevages bovins en Europe, faisant craindre une baisse de la collecte de lait »continuez.
Le budget des repas de Noël en hausse en 2024
Nous soulignons également que le cacao a également augmenté depuis l’été 2023, “ne pas épargner le prix du chocolat” qui est « un des ingrédients phares des fameuses bûches ». A moins d’opter pour une bûche glacée ? Différentes marques en proposent d’excellentes à des prix raisonnables !
A noter que si le budget moyen des Français pour les vacances de Noël a une nouvelle fois diminué, compte tenu de l’inflation et des incertitudes géopolitiques ; en revanche, on constate que le budget alloué par les ménages pour le repas des fêtes augmenté de 12 euros. Ou environ 132 eurosselon une enquête réalisée par l’institut CSA pour Cofidis publiée en novembre. Un lien de cause à effet ? « D’ailleurs, pour plus d’un Français sur trois, la consommation de produits locaux est indissociable des fêtes de fin d’année »nous soulignons également.