Alors que les fêtes de fin d’année battent leur plein, Google prévient ses 2,5 milliards d’utilisateurs de Gmail d’une nouvelle vague imminente de cyberattaques. Même si le nombre d’attaques de phishing a diminué de 35 % par rapport à l’année dernière, les cybercriminels restent particulièrement actifs.
Andy Wen, directeur principal de la gestion des produits Gmail, annonce un « augmentation massive du trafic email depuis la mi-novembre « . Face à ce défi, Google renforce sa protection avec des technologies innovantes. ” Nous bloquons plus de 99,9 % du spam, des tentatives de phishing et des logiciels malveillants », dit-il.
L’entreprise a déployé plusieurs modèles d’IA cette année, notamment un nouveau modèle de langage spécialement formé pour détecter le phishing, les logiciels malveillants et le spam. Cette nouvelle fonctionnalité a permis de bloquer 20 % de spam en plus. Un modèle plus récent, introduit juste avant le Black Friday, fait également office de superviseur en évaluant instantanément des centaines de signaux de menace.
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Quels sont les types d’arnaques par courrier électronique les plus courantes ?
Google met particulièrement en garde contre trois types d’arnaques actuellement très répandues :
- Tentatives d’extorsion, où les criminels mentionnent l’adresse de la victime
- Fausses factures vous incitant à contacter un numéro pour contester les frais
- Escroqueries par usurpation d’identité de célébrités
Pour vous protéger, Google recommande plusieurs mesures essentielles :
- Prenez le - de réfléchir aux messages urgents
- Vérifiez attentivement les détails de l’expéditeur
- Ne communiquez jamais d’informations personnelles et n’effectuez jamais de paiements à la hâte
- Signaler les messages suspects pour améliorer la protection collective
La vigilance reste de mise car selon des études récentes, les attaques de vol d’identifiants ont augmenté de 700 % au second semestre 2024avec des techniques de plus en plus sophistiquées combinant différents vecteurs d’attaque. Évidemment, Gmail n’est pas la seule cible des fraudeurs. Outlook et d’autres plateformes sont également visées, d’autant que la plateforme de messagerie de Microsoft a été récemment victime d’un bug ayant facilité le développement d’arnaques.