Citoyens de la CEDEAO exemptés de visa dans la zone AES

Citoyens de la CEDEAO exemptés de visa dans la zone AES
Citoyens de la CEDEAO exemptés de visa dans la zone AES

AA/Bamako/Amarana Maïga

Les citoyens de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) n’ont pas besoin de visa pour entrer et sortir de la zone de la Confédération des États du Sahel (AES), a indiqué le général d’armée Assimi Goïta, président de la transition du Mali et actuel président de la Confédération AES.

C’est ce qui ressort d’une déclaration du Collège des chefs d’État de la Confédération des États du Sahel (AES) sur la libre circulation, le droit de séjour et d’établissement des citoyens de la CEDEAO dans l’espace.

“La Confédération des États du Sahel (AES) est un espace sans visa pour tout citoyen des États membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO)”, peut-on lire dans le communiqué consulté par Anadolu.

La même Source indique que « les citoyens de la CEDEAO ont le droit d’entrer, de circuler, de résider, de s’installer et de sortir du territoire des Etats membres de la Confédération des Etats du Sahel dans le respect des textes des lois nationales en vigueur ».

Toutefois, « les États membres de la Confédération se réservent le droit, conformément à leurs lois et règlements, de refuser l’entrée sur leur territoire à tout ressortissant de la CEDEAO entrant dans la catégorie des immigrants interdits de territoire », précise le communiqué du collège des chefs d’État. de l’AES.

Outre cette décision, le communiqué souligne que « les véhicules particuliers immatriculés sur le territoire d’un Etat membre de la CEDEAO peuvent entrer sur le territoire d’un Etat membre de la Confédération conformément aux textes en vigueur ».

« Les véhicules à usage commercial immatriculés sur le territoire d’un Etat membre de la CEDEAO et transportant des passagers pourront entrer sur le territoire d’un Etat membre de l’AES, conformément aux textes en vigueur », conclut-il.

Cette décision des autorités de l’AES intervient à la veille du sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) prévu ce dimanche à Abuja, au Nigeria, sur la situation des pays en transition d’Afrique occidentale.

Vendredi, les ministres des Affaires étrangères de la Confédération de l’Alliance des États du Sahel (AES), qui regroupe le Mali, le Niger et le Burkina Faso, ont réaffirmé, à Niamey, au Niger, la décision irréversible des États de la Confédération de se retirer du marché économique. Communauté Unie de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), lit-on dans un communiqué consulté par Anadolu.

Les ministres des Affaires étrangères de la Confédération des Etats de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) se sont réunis vendredi à Niamey pour discuter de la libre circulation des personnes et des biens dans l’espace de l’Alliance sous la présidence d’Abdoulaye Diop, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale. du Mali.

Cette déclaration intervient quelques jours après la volonté du président du Sénégal de maintenir ces pays au sein de la CEDEAO pour éviter, selon lui, une désintégration de l’organisation communautaire.

Nommé médiateur en juillet 2024 par les dirigeants de la CEDEAO pour désamorcer la crise entre l’organisation communautaire et les pays membres de l’AES, le président Faye, s’exprimant en marge de la 22e édition du Forum de Doha, a appelé les parties prenantes à faire davantage pour relever le défi.

“Rien n’empêche, aujourd’hui, de maintenir l’alliance des Etats du Sahel puisqu’elle existe déjà et répond à une réalité sécuritaire à laquelle ces pays sont confrontés de manière particulière”, a indiqué le président Faye dans une vidéo publiée par les services de la Présidence de la République. .

“Mais en même -, cela ne doit pas, à mon sens, expliquer une désintégration de la CEDEAO, en raison du rôle que cette institution a joué dans le rapprochement des peuples, dans la facilitation de la circulation des personnes et des biens”, a-t-il poursuivi, assurant que c’est le sens de sa mission de médiation.

De son côté, le Cabinet du Parlement de la CEDEAO a vivement souhaité jeudi que « la Confédération des chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO adopte une mesure extraordinaire qui prolongera le délai de retrait du Mali, du Niger et du Burkina Faso de l’organisation, prévu le 29 janvier ». 2025, pour laisser place à de nouvelles réflexions et négociations qui évitent la désintégration de la communauté”.

Rappelons que c’est en janvier 2024 que le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont annoncé leur retrait « sans délai » de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao).

Les trois pays accusent la CEDEAO de ne plus répondre aux aspirations de leurs peuples.

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