Les trois pays qui forment l’Alliance des États du Sahel (AES), tous gouvernés par des juntes hostiles à la France, ont annoncé en janvier leur volonté de quitter la CEDEAO, organisation qui regroupe aujourd’hui 15 pays et qu’ils considèrent exploitée par l’ancienne puissance coloniale.
“La Confédération des Etats du Sahel (AES) est un espace sans visa pour tous les citoyens des Etats membres” par Cedeo, indique un communiqué lu par le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, à la télévision publique malienne samedi soir.
Les citoyens de la CEDEAO « ont le droit d’entrer, de circuler, de résider, de s’installer et de quitter le territoire des Etats membres de la Confédération des Etats du Sahel conformément aux textes nationaux en vigueur », peut-on lire dans le communiqué signé par le Chef de la République malienne. de l’Etat, le général Assimi Goïta, président de l’AES.
Le communiqué de presse a été publié environ 24 heures après qu’un autre des trois mêmes États ait jugé « irréversible » leur retrait imminent de la CEDEAO.
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“Tout en rappelant la décision irréversible des Etats de la Confédération de se retirer de la CEDEAO, les ministres exhortent (…) à poursuivre les discussions visant à convenir des modalités de sortie dans l’intérêt des peuples de la Confédération”, ont-ils déclaré à l’issue d’une réunion ministérielle. le vendredi même jour à Niamey.
Selon les textes de la CEDEAO, le départ des trois pays deviendra effectif un an après son annonce, donc en janvier 2025.
La Cedeao tiendra dimanche un sommet à Abuja, la capitale du Nigeria, pour discuter de cette épineuse question, mais aucune délégation des pays de l’AES n’a été annoncée et leur présence reste improbable à ce stade.
La confédération AES représente un vaste territoire enclavé, avec une population de 72 millions d’habitants.
Par Le360 Afrique (avec AFP)
14/12/2024 tous 22h05