La motion de censure a été approuvée avec 331 voixla majorité requise est de 288 voix, a annoncé le président de l’Assemblée nationale
Ce mécanisme a été mis en branle à la suite du bras de fer qui dure depuis plusieurs jours entre le gouvernement et ces partis sur la dimension sociale du Budget 2025 et qui s’est achevé lundi 2 décembre avec l’activation par le Premier ministre de l’article 49.3 du la Constitution qui lui permet de prévaloir sur le vote parlementaire pour adopter des textes à l’Assemblée nationale.
S’exprimant avant le vote, Barnier a défendu l’action de son gouvernement, notamment les mesures du projet de budget de la Sécurité sociale dont il a assumé la responsabilité gouvernementale, assurant qu’« avec ce budget, nous « accompagnons les agriculteurs à travers la réforme attendue du mode de calcul de leurs cotisations ». des retraites et des mécanismes d’exonération des cotisations sociales.
Parmi les points de polémique à l’origine de la censure de son gouvernement figuraient les taxes sur l’électricité, l’indexation des pensions de retraite et le remboursement de certains médicaments, autant de sujets rappelés lors du débat précédant le vote par les députés de gauche et qui ont soutenu cette motion de manière extrêmement droite.
Le chef du gouvernement, qui a espéré jusqu’au bout que la motion de censure échouerait, appelant à la responsabilité, a notamment reçu le soutien de son prédécesseur Gabriel Attal, à la tête des députés du parti présidentiel Renaissance, qui a déclaré : de son côté, que le la censure demandée « ne mènerait qu’à des perdants ».
“Le moment est venu de mettre de côté ce qui nous divise” et “d’être à la hauteur du moment et de nos responsabilités”, a plaidé l’ancien Premier ministre en s’adressant aux dépositaires de la motion de censure et à leurs alliés.
La censure de l’équipe Barnier est la première depuis la chute du gouvernement de Georges Pompidou en 1962.
Selon l’article 50 de la Constitution française, lorsque l’Assemblée nationale adopte une motion de censure, le Premier ministre doit présenter la démission de son gouvernement au Président de la République.
Trois mois seulement après son entrée en fonction, après des négociations politiques difficiles suite aux élections législatives anticipées de juillet dernier, le gouvernement de centre-droit français continue de faire comme si de rien n’était jusqu’à ce qu’un nouveau gouvernement soit nommé.
(Avec CARTE)
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