Ce rapport, présenté en plénière mercredi, fait état de l’acceptation de 66 amendements, du rejet de 55 amendements et du retrait de 110 amendements.
Selon la même Source, les amendements proposés concernaient principalement le volet fiscal, avec 177 amendements, suivi du volet douanier (27 amendements), ainsi que 27 autres amendements de diverses natures.
Le rapport précise que la commission a commencé à examiner la première partie du PLF 2025 à partir du 19 novembre, au cours de sept réunions. Cette première partie du projet de loi a été adoptée par 12 conseillers, contre 2 voix contre et une abstention.
Au cours du débat général du PLF, les intervenants se sont concentrés sur le contexte international marqué par l’incertitude, les troubles, les conflits et la persistance des tensions géopolitiques, qui a conduit à une augmentation continue de l’inflation mondiale et à ses répercussions sur la hausse des prix des produits de base, comme ainsi que sur les chaînes de production.
Ils ont également abordé le contexte national difficile, caractérisé par la faible production céréalière due aux années de sécheresse qui ont suivi, les impacts de la crise du Covid-19, la flambée des prix de l’énergie, ainsi que les répercussions du tremblement de terre d’Al Haouz et des inondations dans le sud. -l’est du Maroc.
Par ailleurs, le rapport souligne que les discussions ont révélé des divergences par rapport aux hypothèses du PLF 2025, telles que le taux de croissance, le niveau de l’inflation, le déficit budgétaire, le prix du butane, la demande étrangère destinée au Maroc (hors produits phosphatés et leurs dérivés) dérivés) et la production de céréales.
Certaines interventions ont considéré ces hypothèses comme optimistes, réalistes, ambitieuses et réalisables malgré l’incertitude internationale et ses effets sur l’économie nationale, ainsi que les défis climatiques, tandis que d’autres ont considéré ces mêmes hypothèses comme irréalistes, difficiles à réaliser et excessivement optimistes, allant à l’encontre des indicateurs et des données. contenues dans les rapports nationaux et internationaux.
Sur le plan financier, il a été rappelé que ce projet, qui contribue au renforcement de la souveraineté financière nationale, poursuit la réforme du secteur des organismes et entreprises publics (EEP), tout en renforçant le rôle de l’Agence Nationale pour le gestion stratégique de la participation de l’État. et le suivi des performances des PEE. Le rapport appelle le gouvernement à réévaluer ses politiques budgétaires et monétaires, indiquant qu’un recours excessif à la dette pour financer des projets à grande échelle pourrait aggraver le déficit budgétaire, projeté à 4,5% du PIB en 2025, et augmenter la dette publique à 75,% du PIB.