António Guterres appelle les parties syriennes à mettre fin à la violence

António Guterres appelle les parties syriennes à mettre fin à la violence
António Guterres appelle les parties syriennes à mettre fin à la violence

AA/New York/Sérife Cetin

Le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a exprimé son inquiétude face à l’escalade du conflit dans le nord-ouest de la Syrie et a exhorté les parties à mettre immédiatement fin aux hostilités, a déclaré lundi son porte-parole.

Stéphane Dujarric a commenté les commentaires de Guterres sur l’évolution de la situation en Syrie.

« Le secrétaire général est en effet préoccupé par la récente escalade de la violence dans le nord-ouest de la Syrie. Il appelle à une cessation immédiate des hostilités et rappelle à toutes les parties leurs obligations en vertu du droit international, y compris le droit international humanitaire », a-t-il déclaré.

Il a également déclaré que Guterres avait appelé à un retour urgent au processus politique, conformément à la résolution 2254 du Conseil de sécurité des Nations Unies, qui est une feuille de route pour la paix.

Dujarric a déclaré que les attaques menées par « Hay’et Tahrir al-Sham » (HTS), un groupe sanctionné par le Conseil de sécurité des Nations Unies, ainsi que par certains « groupes d’opposition armée », ont entraîné des changements dans les frontières qui sont restées stables depuis 2020. .

Il a également souligné que des informations faisant état de victimes civiles, de déplacements forcés et de dommages aux infrastructures civiles provenaient de la région.

« Les Syriens endurent ce conflit depuis près de 14 ans. Ils méritent une perspective politique qui leur promette un avenir pacifique, et non davantage de violence », a-t-il ajouté.

Enfin, il a réitéré l’appel de Guterres à toutes les parties à mettre fin à la violence et à maintenir le contact avec l’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU en Syrie, Geir Pedersen.

Des affrontements ont éclaté le 27 novembre entre les forces du régime d’Assad et des groupes armés anti-régime dans la campagne occidentale d’Alep, au nord de la Syrie, marquant une nouvelle escalade des combats après une période de calme relatif dans le conflit.

Lorsque les forces de l’opposition ont lancé l’offensive sur Alep, les forces du régime syrien ont rapidement perdu le contrôle de territoires importants. Cela a incité le régime syrien à rechercher le soutien de l’organisation terroriste PKK/YPG contre les forces d’opposition, ouvrant ainsi la voie à une progression du groupe terroriste.

Le régime syrien a commencé à céder les territoires qu’il contrôle aux forces du PKK/YPG situées à l’est de l’Euphrate. En conséquence, un grand nombre de terroristes du PKK/YPG et d’armes lourdes ont été transportés de la rive orientale de l’Euphrate vers Alep.

Le groupe terroriste PKK/YPG a vu cette cession de territoire par le régime syrien comme une opportunité et a tenté de créer un couloir terroriste entre Tall Rifaat et le nord-est de la Syrie. L’Armée nationale syrienne (SNA) a toutefois déjoué ce plan.

Constatant les manœuvres de l’organisation terroriste alors que les groupes d’opposition avançaient vers Alep, l’Armée nationale syrienne a lancé l’opération « Aube de la liberté » et est rapidement entrée en action sur le terrain.

Le SNA a perturbé les efforts du PKK/YPG visant à créer un couloir terroriste en coupant la route entre Raqqa et Alep, bloquant ainsi la connexion entre Tall Rifaat et le nord-est de la Syrie.

*traduit du turc par Ayse Betul Akcesme

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