Le Portugal se qualifie aux tirs aux buts et rejoint la France – .

Le Portugal se qualifie aux tirs aux buts et rejoint la France – .
Le Portugal se qualifie aux tirs aux buts et rejoint la France – .

Passé de la frustration à l’extase après une séance de tirs au but historique du gardien Diogo Costa, auteur de trois arrêts, le Portugal est venu à bout de la Slovénie, lundi à Francfort (0-0, 3-0 aux tirs au but) pour rejoindre la France en quarts de finale de l’Euro 2024.

Après le choc France-Belgique, les Bleus auront donc le droit à une revanche contre le bourreau de leur rêve à domicile en finale de l’Euro-2016, huit ans après le but victorieux d’Eder, resté gravé dans les mémoires de millions de Français.

Malgré sa pléthore de joueurs dotés d’excellents manieurs de balle, le Portugal avait été prévenu : à ce stade de la compétition, il n’y a plus de “petites” nations, seulement des adversaires coriaces. La Slovénie, qualifiée pour les huitièmes de finale d’un tournoi majeur pour la première fois de son histoire, l’a été jusqu’au bout.

Ce n’est qu’après 120 minutes d’efforts surhumains que le gardien s’est retrouvé en état de grâce, détournant trois tentatives d’Ilicic, Balkovec et Verbic, tandis que Cristiano Ronaldo, qui avait fondu en larmes après avoir raté le penalty qui avait donné la victoire en prolongation (105e minute), a fait preuve d’un grand sang-froid en transformant le premier tir des siens. Le milieu de terrain de Manchester United Bruno Fernandes et celui de Manchester City Bernardo Silva n’ont pas tremblé non plus.

Ronaldo frustré puis libéré

Avant cet épilogue épique, Ronaldo, toujours en quête du succès qui lui avait échappé jusqu’ici pour la première fois de sa carrière lors d’un grand tournoi international, s’est efforcé d’être une nouvelle fois le sauveur de son pays. Et accessoirement le joueur le plus âgé à marquer dans un Euro, à 39 ans.

Mais il n’y est pas parvenu, en grande partie à cause d’une défense slovène longtemps héroïque, emmenée par la défenseuse centrale Vanja Drkusic, insubmersible dans les duels, y compris dans les airs, pourtant l’un des points forts de la meilleure buteuse de l’histoire de la Seleção (130 buts en 211 matches).

Plusieurs fois trop court pour reprendre correctement les bons centres de Bernardo Silva et Bruno Fernandes (4e, 14e, 31e, 36e) l’attaquant d’Al-Nassr a passé beaucoup de temps à réclamer des fautes à ses adversaires, sans succès, l’arbitre italien Daniele Orsato ayant décidé de laisser le jeu se poursuivre malgré plusieurs situations litigieuses.

Signe que son obsession du but n’a pas faibli, “CR7” a voulu faire étalage de sa puissance sur coup franc, mais ses quatre tentatives (34e, 38e, 55e, 72e) sont soit passées à côté du cadre, soit ont trouvé sur leur trajectoire le gardien de l’Atlético Madrid Jan Oblak, qui s’est encore montré impérial à la 89e minute pour repousser le tir croisé de l’ancien attaquant du Real Madrid, qui avait finalement échappé à la tenaille slovène.

Côté slovène, l’attaquant de Leipzig Benjamin Sesko, redoutable soutien de ses coéquipiers et généreux dans ses efforts, a eu beau avoir les boules de la qualification au bout des pieds, il a complètement écrasé sa tentative du gauche après avoir résisté au retour de Pepe (62e), avant de voir Diogo Costa sauver son ultime occasion du pied (115e).

Invitée surprise de la phase à élimination directe, la Slovénie n’a pas eu la récompense qu’elle pouvait espérer après une telle performance, mais elle peut aisément repartir la tête haute, se targuant d’avoir tenu tête – dans le jeu – à deux des plus grandes nations du football mondial, l’Angleterre (0-0) et le Portugal (0-0).

 
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