Lionel Peluhet, le nouveau propriétaire du Limoges CSP, a présenté son projet pour le club lors d’une conférence de presse le 1er juillet, entouré d’une partie de son conseil d’administration. L’actionnaire principal souhaite mener une politique ambitieuse, après avoir pris le temps de s’assurer que tous ses partenaires suivent son projet.
«Pour l’amour du Limoges CSP, pour sa longévité dans l’élite du basket” C’est le slogan de Lionel Peluhet, le nouvel actionnaire majoritaire de Limoges CSP qui a élaboré son plan d’action lors d’une conférence de presse le 1est Juillet. Cette politique est finalement proche de celle qu’il utilise dans son entreprise : «« beaucoup d’humilité, mais aussi beaucoup d’ambition ».
«Je gère mes entreprises comme un bon père de famille et le CSP ne doit pas y échapper, confie ce dirigeant d’une trentaine d’entreprises. Mais la grande différence avec ces entreprises, c’est que ça appartient à tout le monde. Et si ça appartient à tout le monde, il faut mettre un peu d’eau dans la maison, sinon c’est difficile à gérer.
Le CSP est une institution, il faut partir du principe que tout le monde se l’approprie. Les collectivités qui y investissent du temps et de l’argent, les partenaires privés, indispensables au modèle économique du club, et évidemment les supporters, qui symbolisent l’ambition et la joie autour du club.
Lionel Péluhetactionnaire principal de Limoges CSP
Autre approche managériale : se hâter lentement. Un cabinet de conseil interviendra jusqu’en septembre au sein du club et certains postes, comme celui de directeur général – Pierre Fargeaud est de retour, mais en intérim – ou de directeur commercial, n’ont pas encore été recrutés. Plus de 300 anciens ou actuels associés seront invités à partir de ce jeudi, pour faire connaître leurs positions.
«Nous allons nous asseoir autour de la table avec des gens que je ne connaissais pas, mais qui sont reconnus, compétents et investis dans le basket à Limoges. Je leur ai demandé de se faire une opinion, explique Lionel Peluhet. On a l’impression que nous perdons du temps, mais nous en gagnons beaucoup. Je souhaite que toutes les écoles de pensée soient favorables au CSP et lui donnent de la stabilité..”
Il faut construire des fondations solides pour pouvoir ensuite se développer. Et surtout, il ne faut pas céder aux émotions, générer de la fragilité, de l’instabilité. Il faut avancer sereinement, pierre par pierre, et prendre le temps de construire.
Xavier BonnafyPrésident exécutif adjoint du CSP de Limoges
Sur le terrain, Crawford Palmer devra se montrer malin, mais avec moins de moyens. Lang, Chassang, Beaufort devraient rester, voire prolonger leur contrat, et un entraîneur adjoint finlandais, Mikko Larkas, vient d’être nommé.
Lionel Peluhet souhaite ouvrir un cycle de trois ans. Si tout se passe bien à l’issue de celui-ci, la longévité dans l’élite pourrait redevenir une ascension.