Plus de 80 000 personnes nouvellement déplacées à Rafah – mafrique – .

Plus de 80 000 personnes nouvellement déplacées à Rafah – mafrique – .
Plus de 80 000 personnes nouvellement déplacées à Rafah – mafrique – .

Des combats intenses dans le nord-est de Gaza ont forcé quelque 84 000 personnes à fuir certaines parties de Rafah et de l’est de la ville de Gaza en quelques jours, tout en coupant l’accès à un centre clé de distribution d’aide, ont déclaré lundi les agences humanitaires de l’ONU, selon le site Internet. « ONU-Info ».

Sur les 84 000 personnes nouvellement déplacées, l’agence des Nations Unies pour les réfugiés (UNRWA) estime qu’environ 10 600 ont cherché refuge dans 27 endroits, y compris les écoles de l’UNRWA, où des points de santé temporaires sont disponibles et sont de plus en plus utilisés pour faire face à la demande.

D’autres sont hébergés dans des écoles publiques, des bâtiments et des espaces ouverts, a déclaré à UN-Info la porte-parole de l’UNRWA, Louise Wateridge.

Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA) a fait état vendredi dernier de nouveaux mouvements de population dans l’est et le nord-est de la ville de Gaza suite à l’ordre d’évacuation donné le 27 juin par l’armée israélienne. Sur le terrain, les médias indiquent que pour le cinquième jour consécutif, les combats se poursuivent à Shujayea, dans la ville de Gaza, mais aussi dans le quartier d’Al Mawasi, à Rafah.

Inquiétude pour des milliers d’enfants non accompagnés

L’exode du district de Shujayea, à l’est de la ville de Gaza, fait suite à des jours de bombardements intensifs signalés par l’armée israélienne, dont les chars ont été vus dans « environ 100 » mètres à l’est de la route Salah El Din, l’axe principal nord-sud.

« Les gens de cette région nous parlent de la famine imminente et expliquent que les gens se nourrissent de feuilles d’arbres ou n’ont que de la farine pour survivre. ».

Ces hostilités se déroulent dans des zones densément peuplées où certaines personnes ont pu évacuer, tandis que d’autres sont restées et n’ont pas pu partir, coincées dans leurs maisons, rapporte le site UN Info.

Sur le terrain, le porte-parole de l’UNRWA a décrit la destruction des zones touchées – qui couvrent environ sept kilomètres carrés – comme « apocalyptique »La plupart des gens ont perdu leur maison, totalement ou partiellement, et doivent fuir avec très peu de biens ; essentiellement ce qu’ils peuvent porter dans leurs mains.

« De nombreuses personnes ont perdu des membres de leur famille. Les femmes enceintes et les personnes handicapées sont parmi les plus vulnérables, car elles ne peuvent pas se déplacer facilement en cas de déplacement forcé, et les milliers d’enfants non accompagnés et séparés de leur famille sont une source de grande préoccupation. »a ajouté Mme Wateridge.

 
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