une majorité de députés valide l’opposition du gouvernement au traité

une majorité de députés valide l’opposition du gouvernement au traité
une majorité de députés valide l’opposition du gouvernement au traité

Les députés français ont largement validé, avec 484 voix pour et 70 contre, la proposition du gouvernement s’opposant au traité de libre-échange entre l’Union européenne et le Mercosur dans son état actuel lors d’un vote organisé à l’Assemblée nationale ce mardi 26 novembre.

Un désaccord politique marqué avec cet accord de libre-échange. Les députés français ont massivement approuvé, par 484 voix pour et 70 contre, la position du gouvernement sur le projet d’accord de libre-échange entre l’UE et le Mercosur. Pour rappel, l’exécutif français a pris position pour refuser « en l’état » cet accord jugé préjudiciable à l’agriculture française.

Bien que ce vote n’ait pas été contraignant, il a donné un poids politique à la majorité grâce à son résultat sans ambiguïté. La ministre déléguée chargée du Commerce extérieur, Sophie Primas, a également estimé que ce score était « un mandat démocratique renforçant notre légitimité pour défendre la voix du « non » devant la Commission et le Conseil européen ».

La ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, a défendu ce mardi devant les députés un projet d’accord entre l’Union européenne et les pays du Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay, Paraguay) qui ne garantit pas « dans les conditions actuelles » « des conditions de concurrence équitables pour notre agriculteurs ».

A noter que tous les groupes politiques représentés à l’Assemblée ont exprimé ce mardi leur rejet de l’accord commercial. Un vote du Sénat sur ce sujet est prévu ce mercredi.

La alignée sur la Pologne sur cet accord avec le Mercosur

Comme la France, la Pologne a également rejeté mardi ce traité de libre-échange via l’adoption d’une résolution indiquant que Varsovie n’accepterait pas l’accord “sous cette forme”, notamment en raison du “souci pour les agriculteurs polonais et la sécurité alimentaire”.

“Des actions diplomatiques sont en cours pour former une minorité qui empêchera l’entrée en vigueur de l’accord”, a expliqué le vice-Premier ministre Wladyslaw Kosiniak-Kamysz.

France

 
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