Le cessez-le-feu annoncé mardi entre Israël et le Liban nécessitera un « un travail considérable » pour assurer sa pérennité, a déclaré Jeanine Hennis-Plasschaert, la représentante des Nations Unies (ONU) pour le Liban.
« Cet accord crucial marque le point de départ d’un processus critique » assurer la sécurité des civils des deux côtés de la « ligne bleue », la ligne de démarcation entre le Liban et Israël, et « un travail considérable reste à faire pour garantir la pérennité de l’accord »dit M.moi Hennis-Plasschaert dans un communiqué de presse.
« Il est clair que le statu quo antérieur, consistant à appliquer uniquement certaines clauses de la résolution 1701 [du Conseil de sécurité] de 2006, tout en montrant un soutien de façade aux autres ne suffira pas »elle a insisté. « Aucune des parties ne peut se permettre une nouvelle période de fausse mise en œuvre sous couvert d’un calme apparent »elle a prévenu.
La résolution 1701 a marqué la fin de la guerre de 2006 entre Israël et le Hezbollah. Il stipule que seules les forces de maintien de la paix de l’ONU et l’armée libanaise peuvent être déployées dans le sud du Liban. Mais le Hezbollah a maintenu une présence dans cette région et Israël y mène depuis le 30 septembre des opérations terrestres contre le mouvement pro-iranien.
Mmoi Hennis-Plasschaert, tout en félicitant les parties d’avoir saisi l’occasion de clôturer cette « chapitre dévastateur »appelé pour « des actions concrètes à consolider » l’accord annoncé.