Pauline Marois named chancellor of UQAM

Pauline Marois named chancellor of UQAM
Pauline Marois named chancellor of UQAM

Pauline Marois sera la prochaine chancelière de l’Université du Québec à Montréal. Première femme à occuper ce poste, elle met en garde contre les restrictions budgétaires imposées à l’enseignement supérieur par le gouvernement Legault. « C’est un risque qu’on prend et il me semble qu’on n’a pas les moyens de le faire », estime-t-elle.

Ce que vous devez savoir

  • Pauline Marois a été nommée chancelière de l’Université du Québec à Montréal.
  • Son mandat sera avant tout honoraire.
  • Elle agira à titre de conseillère auprès de l’université.

En entretien avec La pressel’ancienne première ministre du Québec présente sa vision de l’enseignement supérieur, où les défis sont nombreux.

Parmi elles : les restrictions budgétaires imposées aux universités et cégeps, qui ont été contraints de suspendre des travaux totalisant plusieurs millions de dollars au cours des dernières semaines.

« J’ai été à la place du peuple qui gouverne », rappelle M.moi Marois. Je sais que ce n’est pas facile, qu’il faut faire des choix. Mais encore une fois, nous ne devons pas faire des choix qui nous feront reculer. »

Celui qui décrit l’éducation comme « un pilier pour toute nation qui souhaite grandir » a accepté le poste de chancelier avec enthousiasme – et étonnement.

“C’était une surprise totale!” Je ne m’y attendais absolument pas », dit-elle.

Première femme à devenir première ministre du Québec, elle a été choisie pour « sa contribution exceptionnelle à l’avancement de la société québécoise », souligne l’établissement.

Son « parcours de pionnière » va aussi de pair avec celui de l’université, qui a notamment créé la première faculté de sexologie en Amérique du Nord.

Surtout honoraire

D’une durée de cinq ans, le mandat de M.moi Marois sera avant tout honoraire ; elle agira à titre de conseillère auprès de l’université. Elle pourra participer aux réunions du comité d’administration ou encore représenter l’université à l’extérieur.

Le poste de chancelier n’avait pas été comblé depuis la fin du mandat de Réal Raymond en 2013.

Le nouveau recteur de l’UQAM, Stéphane Pallage, a décidé de faire revenir cette figure honorifique après tant d’années.

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PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE

Pauline Marois

Si c’est mieux pour moi d’être dans l’ombre, je serai dans l’ombre. S’il est préférable pour moi d’apparaître publiquement plus souvent, je le ferai. Je veux être utile, c’est simple.

Pauline Marois

L’offre lui convenait parfaitement. De tous les postes qu’elle a occupés, c’est à la tête du ministère de l’Éducation qu’elle a le plus occupé, dit-elle.

« C’est la fonction que j’ai le plus appréciée. De tout ce que j’ai fait, même en tant que Premier ministre, c’est dans l’éducation que j’ai senti que je pouvais être le plus utile et que je pouvais le plus changer les choses. »

Visions alignées

Si elle n’a pas elle-même fréquenté l’UQAM, deux de ses enfants y ont étudié. L’un d’eux termine actuellement des études supérieures en éducation.

C’est une université audacieuse, dynamique, qui sort un peu des sentiers battus.

Pauline Marois

Elle se dit particulièrement attirée par deux grands projets lancés par l’université, dont la revitalisation du Quartier latin, au cœur de diverses crises sociales depuis la pandémie.

Assistante sociale de formation, Mmoi Marois a été « touché » par cette initiative. « L’une des grandes philosophies qui animent ma profession est de donner du pouvoir aux citoyens dans leur vie. Ce projet s’inscrit exactement dans cette veine », dit-elle.

L’autre enjeu majeur est la création d’une faculté des sciences de la santé, qui comprendrait un programme de médecine. Un projet audacieux, qui suscite certaines oppositions.

« Quand on fait quelque chose de nouveau, quand on brise le moule, c’est rare qu’on soit suivi tout de suite. Je regarde la Faculté des sciences de la santé, les commentaires partout, mais je trouve que l’idée est géniale. Et même s’il y a une petite objection, ils sont capables de tenir le fort », estime-t-elle.

 
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