Le garde des Sceaux « extrêmement choqué » par la demande de suppression de LFI

Le garde des Sceaux « extrêmement choqué » par la demande de suppression de LFI
Le garde des Sceaux « extrêmement choqué » par la demande de suppression de LFI

Les condamnations de ce projet de loi se multiplient parmi les macronistes et à droite. Le ministre de la Justice, Didier Migaud, s’est dit lundi « extrêmement choqué » et « résolument contre » le projet de loi LFI visant à supprimer du Code pénal le délit d’apologie du terrorisme, qui a suscité de vives polémiques.

“C’est ignoble, il faut le combattre avec la plus grande force (….) La liberté d’expression n’a jamais tout permis, il y a des limites à cette liberté d’expression”, a poursuivi le ministre au sujet du texte porté par le député LFI de le Nord Ugo Bernalicis et ses collègues de insoumise.

« Inadmissible »

“A partir du moment où les excuses permettent de justifier et d’excuser, de trouver des circonstances atténuantes à un acte terroriste, c’est inacceptable”, a poursuivi le ministre, affirmant qu’il faut “le combattre avec la plus grande force”.

« Mettre » cette infraction « au bon endroit »

Le texte proposé par LFI veut supprimer le délit d’apologie du terrorisme créé par une loi de 2014, estimant qu’en la matière « la loi du 29 juillet 1881 traitant des faits relatifs aux délits d’apologie du crime, d’apologie des crimes de guerre, de présenter des excuses pour les crimes contre l’humanité.

Le délit d’apologie du terrorisme avait été supprimé de la loi de 1881 pour être inscrit dans le Code pénal en 2014. LFI veut « remettre » ce délit « à la bonne place » dans la loi en le supprimant du Code pénal, a argumenté le patron dimanche. Députées LFI, Mathilde Panot.

 
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