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COP 29, une grosse déception pour l’Afrique…

COP 29, une grosse déception pour l’Afrique…
COP 29, une grosse déception pour l’Afrique…

Jacques Assahoré Konan, ministre ivoirien de l’Environnement, a lancé cet avertissement il y a deux jours, dans les colonnes de Jeune Afriquepeu avant la fin de cette COP 29 : « il est nécessaire d’indexer les financements sur les besoins réels des pays en développement vulnérables au changement climatique. Les pays développés devraient toujours reconstituer le fonds. Des sources de financement durables doivent être mises en place. C’est urgent. Si rien n’est fait, le PIB de la Côte d’Ivoire diminuera de 15 % d’ici 2050. Et plus de 1,5 million de personnes tomberont dans la pauvreté. »

Eh bien, à Bakou, presque rien n’a été fait… Ceci » La conférence mondiale sur le climat s’est terminée dans un climat de colère et de déception pour l’AfriquepointeLe monde africain. Alors que les négociations se poursuivaient jusque tard dans la nuit, de samedi à dimanche, les délégués africains encore présents dans la capitale azerbaïdjanaise ont accepté avec le sentiment d’être en difficulté un accord qui ne répond en rien à leurs principales attentes. Le financement promis pour 2035 est « trop faible, trop tardif et trop ambigu ». L’Afrique quitte Bakou avec réalisme et résignation car la COP29 se termine bien en deçà de nos attentes. Quand l’Afrique perd, le monde perd », a déploré Ali Mohamed, envoyé spécial et porte-parole du président kenyan William Ruto.mot du groupe africain. »

En fait, notons encore Le monde africain« les 300 milliards de dollars annuels extraits par les pays industrialisés sont en effet très loin des 1 300 milliards de dollars proposés par le continent pour financer les besoins de transition énergétique et d’adaptation aux conséquences de plus en plus graves du changement climatique. »

« Pourrait-il en être autrement ? »

« La grosse déception » il soupire Le pays à Ouagadougou. ” Pourrait-il en être autrement ? Nous sommes tentés de répondre à cette question par la négative. Et pour cause. Les COP, depuis 1995 (…), se succèdent et se ressemblent. »

En tout cas, poursuit le journal ouagalais, les 300 milliards promis « ils restent bons à prendre tout en maintenant la pression pour obtenir de meilleurs résultats. Mais il y a encore une bataille pour son fonctionnement. Et c’est une autre histoire puisque les promesses antérieures tenues par les pays du Nord eux-mêmes n’ont jamais été tenues. Par ailleurs, il faut même craindre que l’arrivée au pouvoir de Donald Trump aux États-Unis ne pousse cette superpuissance mondiale sur la voie du désengagement du financement de projets liés au climat. »

En effet, il ajoute Aujourd’hui« 300 milliards de dollars pour les pays en développement à la COP29 : encore une promesse qui n’engage… personne. »

En fait, ” les négociateurs ont été confrontés à un dilemme jusqu’au dernier moment. “Cet accord ne sert pas nos intérêts mais c’était ceci ou rien, explique un représentant des sociétés civiles du continent interrogé parLe monde africain. Nous nous sommes retrouvés face à un chantage dans lequel les Européens, notamment, ont exploité l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche ou la montée des partis d’extrême droite au pouvoir en Europe pour nous faire comprendre que nous avions plus à perdre qu’à gagner. de l’argent en rejetant l’accord. Une fois de plus, l’Afrique et les pays en développement se sont retrouvés dos au mur ». »

Bénévolat et responsabilité !

Alors autant prendre soin de nous et passer à autre chose Ledjely en Guinée : « Face au phénomène du changement climatique, l’Afrique doit agir avec un autre paradigme. Cela implique que les Africains, animés par une légitime déception face au comportement injuste des pays développés, ne cèdent pas pour autant à une attitude à la fois irresponsable et suicidaire, qui tendrait à prétendre que le changement climatique n’existe pas. Au contraire, considérez donc Ledjely, les dirigeants du continent doivent faire preuve de volontariat et de responsabilité face au danger climatique. (…) Et qui mobilisent par conséquent toutes les énergies internes afin d’élaborer des stratégies pour y faire face. Ce mécanisme, s’il est construit de manière à ce que les acteurs sociaux et économiques locaux se sentent librement impliqués, permettra de dépasser cette image quelque peu humiliante d’un continent africain condamné à demander compassion au monde (…). C’est en cela que consiste la véritable souveraineté. Et ce n’est pas ce qui sert aujourd’hui pour certains seulement de slogan. »

 
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