Le message de Thomas Legrand
Article réservé aux abonnés
Il est vrai, comme le dit La France insoumise, qu’il y a une vraie dérive autour du recours à la loi de 2014. Mais plutôt que de lancer une bombe dont la portée polémique est plus puissante que sa portée juridique, le parti aurait dû, s’il avait vraiment voulu changer la loi, trouver des voies politiques de compromis.
Pour ne manquer aucun post de Thomas Legrand, abonnez-vous à la newsletters de nos chroniqueurs politiques.
Typique. La France insoumise, qui veut abroger le délit d’apologie du terrorisme dans le code pénal, rend impossible, par la nature même de sa proposition, l’ajustement nécessaire d’une réforme qui, en pratique, a été détournée de son objectif. objet. En 2014, François Hollande, alors président, sous la pression des événements et pour se donner les moyens juridiques de mettre à l’abri les prêcheurs de la haine, de pouvoir interdire et condamner les sites Internet justifiant des actes terroristes et apologiste de l’islamisme radical, avait demandé à sa majorité de durcir la législation antiterroriste. Ainsi, l’incrimination de l’apologie du terrorisme est devenue une incrimination pénale. C’était une mauvaise idée. Le juge Trévidic, qui avait été un fervent promoteur de la loi de 2014, est aujourd’hui d’accord. L’incrimination de l’apologie du terrorisme, désolé