Jeudi 21 novembre, deux mandats d’arrêt ont été émis par la Cour pénale internationale (CPI) contre Benjamin Netanyahu et Yoav Gallant, ministre israélien de la Défense, pour « crimes contre l’humanité et crimes de guerre commis entre le 8 octobre 2023 au moins et le 20 mai 2024 au moins, jour où le parquet a déposé les demandes de mandats d’arrêt », a indiqué le tribunal de La Haye dans un communiqué.
Face à cette annonce, le Premier ministre israélien a fustigé un « décision antisémite », faisant une comparaison avec l’affaire Dreyfus. “ C’est comparable à un procès Dreyfus aujourd’hui qui se terminera de la même manière », a-t-il assuré dans un communiqué, relayé par Le Figaro. Pour rappel, le capitaine juif Alfred Dreyfus avait été reconnu coupable d’espionnage à la fin du XIXème siècle en France. Il fut finalement disculpé quelques années plus tard.
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«Cette décision a choisi le camp du terrorisme»
Benjamin Netanyahu n’est pas le seul à avoir partagé son désarroi face à cette nouvelle. Sur X, le président israélien Isaac Herzog a déploré « un jour sombre pour la justice. Un jour sombre pour l’humanité « . Dénonçant un « décision scandaleuse », il juge que ces mandats d’arrêt « tourner en dérision le sacrifice de tous ceux qui luttent pour la justice, depuis la victoire des Alliés sur les nazis jusqu’à aujourd’hui » ». « Cette décision a choisi le côté du terrorisme et du mal plutôt que celui de la démocratie et de la liberté. », a regretté le président israélien.
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En réponse à ces accusations, le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a affirmé que les mandats d’arrêt ne sont pas « une décision politique ». « C’est une décision d’un tribunal, d’une cour de justice, d’une cour de justice internationale. Et la décision du tribunal doit être respectée et appliquée », a-t-il insisté.
De son côté, le Hamas s’est félicité d’un « étape importante vers la justice », qui reste cependant « modeste et symbolique sinon pleinement soutenu par tous les pays du monde », a déclaré un membre du bureau politique du groupe terroriste dans un communiqué.