Une nouvelle fois applaudie par le public, Gisèle Pelicot sort bouleversée du tribunal judiciaire d’Avignon, où la pression médiatique est à son comble, les médias du monde entier étant de nouveau présents pour cette dernière phase du procès. L’audience est suspendue jusqu’au lundi 25 novembre, date à laquelle débutera l’inculpation des deux procureurs généraux.
C’est une femme désemparée, au bord des larmes, qui a quitté ce mercredi 20 novembre le palais de justice d’Avignon, où le procès pour viol de Mazan a connu une nouvelle audience forte, marquée par les derniers mots de Dominique Pelicot, et par les plaidoiries des parties civiles. , Me Antoine Camus et Me Stéphane Babonneau.
Une nuée de caméras et un tonnerre d’applaudissements
Au milieu d’une nuée de caméras, la septuagénaire a traversé la salle sous un tonnerre d’applaudissements, sans pouvoir dire un seul mot au public qui l’attendait comme chaque jour à la fin de l’audience, et ayant eu du mal à se retenir. larmes. Depuis le début du procès, le 2 septembre, elle n’a jamais été vue aussi émue, malgré les nombreuses étapes difficiles auxquelles elle a dû faire face durant ces 49 jours d’audience.
La pression médiatique est montée en flèche cette semaine, alors que le procès est désormais entré dans une nouvelle phase, les débats sur le fond étant terminés, l’heure est désormais aux plaidoiries.
Un testament légué aux générations futures
“Ce qui a été écrit sur notre procès a permis de documenter la place du viol en France en 2024. » a souligné dans sa plaidoirie d’une heure Me Stéphane Babonneau, second à parler au nom de Gisèle Pelicot et de ses enfants. “Ce procès fera partie du testament que nous transmettrons aux générations futures, elles jugeront des leçons qu’il faut tirer de nos débats.”
L’avocat a tenu à conclure son propos par un hommage à son client : « Madame Pélicot, vous avez fait votre part du travail, vous êtes allé au-delà de ce qu’on pouvait attendre de vous, dans ce combat que vous n’avez pas choisi mais que vous avez embrassé de tout votre être. Il s’adresse ensuite une dernière fois aux cinq juges professionnels du tribunal correctionnel du Vaucluse : “Le moment est venu de remettre leur histoire, leur espoir et leur avenir entre vos mains.
L’audience est suspendue jusqu’au lundi 25 novembre, date à laquelle débutera l’inculpation des deux procureurs généraux, prévue pour durer au moins deux jours.