Les ex-Tigres veulent éviter la prison

Les ex-Tigres veulent éviter la prison
Les ex-Tigres veulent éviter la prison

Les deux ex-joueurs des Tigres de Victoriaville coupables d’agression sexuelle se sont rendus à fond devant le plus haut tribunal de la province dans l’espoir d’éviter le pénitencier, mercredi matin.

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Condamnés respectivement à 32 et 30 mois de détention en juillet dernier, Nicolas Daigle et Massimo Siciliano réclament l’annulation du jugement de première instance pour purger plutôt une peine de prison dans la communauté.

Photos tirées du site Internet de la LHJMQ

Libres pendant les débats, ils ont écouté à distance l’audience devant la Cour d’appel du Québec tandis que leurs avocats alléguaient plusieurs erreurs qui, selon eux, ont conduit à une peine « inindiquée et disproportionnée ».

Ces derniers reprochent notamment au juge de s’être inspiré des échelles de peine établies dans le tristement célèbre cas de l’ex-producteur Guy Cloutier qui a créé un précédent il y a 20 ans.

«Ce qu’a fait Cloutier n’a pas de commune mesure avec ce qu’a fait l’accusé et c’est dans ce contexte que nous plaidons», a déclaré M.e Michel LeBrun, qui représente Daigle.

Réhabilitation

Aux yeux des procureurs, le juge Thomas Jacques a accordé trop peu d’importance au profil des délinquants, comme leur jeune âge – 18 ans au moment des faits – et l’absence de casier judiciaire, qui plaideraient en faveur d’une peine favorisant la réinsertion sociale. .

“L’emprisonnement d’une personne dans la communauté n’est pas une peine clémente”, a soutenu l’avocat de Siciliano, M.e Charles Levasseur en soulignant les conditions importantes qui y sont associées.

La défense critique également le poids accordé aux notions d’abus de confiance et de vulnérabilité de la victime qui serait disproportionné selon sa lecture des faits.

Au contraire, pour Me Pour Olivier T. Raymond, à charge, la peine reflète « la gravité, ici, des crimes » et le « haut degré de responsabilité des appelants dans la commission de ces crimes ».

« Piégé »

Rappelons que lors des événements, en juin 2021, les hockeyeurs tombés au combat célébraient leur victoire à la Coupe du Président dans un hôtel de la région de Québec.

Le plaignant, âgé de 17 ans, avait accepté de se rendre dans la chambre de Daigle tout en insistant pour être seul avec lui. Elle s’est sentie « piégée » lorsqu’elle a remarqué la présence de Siciliano et n’a jamais consenti aux actes sexuels au cours desquels il y avait simultanément pénétration anale et vaginale.

« À plusieurs reprises [les accusés] “Ils ont eu l’occasion d’arrêter, de mettre fin à tout cela, d’en limiter les conséquences, mais ils ne l’ont pas fait”, a déclaré M.e Raymond.

Daigle fait face à des accusations supplémentaires pour avoir filmé la victime à son insu et avoir ensuite montré la vidéo aux membres de son équipe et à un entraîneur.

Le sort de Daigle et de Siciliano est désormais entre les mains des trois juges de la Cour d’appel qui ont pris le dossier en délibéré.

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