«Le Conseil fédéral ne reste pas les bras croisés face à la crise de la sidérurgie», déclare Guy Parmelin

«Le Conseil fédéral ne reste pas les bras croisés face à la crise de la sidérurgie», déclare Guy Parmelin
«Le Conseil fédéral ne reste pas les bras croisés face à la crise de la sidérurgie», déclare Guy Parmelin
«Le Conseil fédéral ne reste pas les bras croisés face à la crise de la sidérurgie», déclare Guy Parmelin

La Confédération peut toutefois apporter son soutien avec des conditions-cadres et des programmes favorables à l’économie, par exemple pour la décarbonation, ajoute-t-il. Plus d’un milliard de francs seront consacrés l’année prochaine à l’abandon des énergies fossiles, rappelle le ministre UDC.

Notre analyse : Niches et écologie, les deux atouts qui pourraient sauver les aciéries suisses

Le groupe sidérurgique Swiss Steel a annoncé vendredi la suppression de 800 emplois à temps plein. En Suisse, 130 des 750 emplois actuels seront supprimés dans l’usine d’Emmenbrücke (LU). La restructuration touche les zones de production et administratives.

«Quand des emplois sont perdus, c’est toujours un drame», déclare Guy Parmelin. «Mais le Conseil fédéral ne reste pas les bras croisés», dit-il. “Nous utilisons notre marge de manœuvre légale, par exemple dans le domaine du chômage partiel ou avec des programmes d’incitation.” Mais, ajoute-t-il, il faut aussi réfléchir aux conséquences de ces mesures. « Et si une autre branche est touchée par la crise, est-ce qu’on paie aussi ?

« Un optimisme prudent » avec Donald Trump

Interrogé sur le retour de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis en 2025, le conseiller fédéral a noté que la collaboration avec le gouvernement du milliardaire républicain lors de son premier mandat (2017-2021) avait bien fonctionné. L’UDC vaudoise se dit prudemment optimiste quant à la coopération économique et scientifique lors du prochain mandat de Donald Trump.

Lire aussi : Swiss Steel Group supprime 800 postes, dont 130 en Suisse

Quant à la conclusion d’un éventuel accord de libre-échange avec les États-Unis, la situation est à peu près la même qu’il y a cinq ans, constate Guy Parmelin. « Les conditions des deux côtés ne sont pas suffisamment alignées. »

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Le Maroc réaffirme sa résilience face aux circonstances fluctuantes
NEXT La nouvelle version de la « super note » de De Wever ne plaît toujours pas au Vooruit, le blocage continue