Donald Trump, un marathon de podcasts avant la présidence

Léo Tichelli

San Francisco

Publié le 16 novembre 2024 à 10h53. / Modifié le 16 novembre 2024 à 10h56.

Joe Rogan n’est que la pointe de l’iceberg. Le podcasteur, animateur de l’émission L’expérience Joe Rogan et ses 18,4 millions d’abonnés YouTube au moment de la rédaction, avait invité Donald Trump quelques jours avant l’élection présidentielle à une longue discussion de trois heures avec le candidat républicain. À ce jour, la vidéo compte un peu moins de 50 millions de vues. Si l’animateur de ce talk-show à succès, qui soutient le milliardaire, n’est pas la raison pour laquelle ce dernier a réussi à accéder à nouveau à la Maison Blanche, il est néanmoins le représentant le plus connu de ces médias alternatifs auxquels s’est accrochée la campagne Trump. transmettre ses idées aux électeurs.

Le milliardaire a également côtoyé une myriade de créateurs de contenus et d’influenceurs aux opinions masculinistes – qui, sous couvert de dénoncer toutes les formes de discrimination, véhiculent des théories sexistes, voire explicitement misogynes. Le 6 novembre, alors que le sort de l’élection était scellé et que Donald Trump célébrait sa victoire, Dana White, président de l’Ultimate Fighting Championship, dressait une petite liste de ces personnalités, variant entre comédiens, animateurs de talk-shows, athlètes et podcasteurs : “Je tiens à remercier rapidement certaines personnes : les Nelk Boys, Adin Ross, Theo Von, Bussin’ With The Boys et, enfin, le puissant Joe Rogan”, a déclaré sur scène le magnat du MMA (arts martiaux mixtes), dont la présence lors cette soirée donne quelques indices sur la tranche de population que le milliardaire a voulu cibler dans les derniers instants de sa campagne : les jeunes hommes.