il a tout pour plaire !

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Rien ne ressemble plus à une table de cuisson qu’une autre table de cuisson, et ce n’est pas la Bosch Série 6 PIX63SHC1F qui est susceptible de changer la donne. On a donc droit à la classique plaque noire mesurant 59 cm de large sur 52 cm de profondeur, entièrement lisse (dans notre comparatif, seul le Smeg PI964N présentait quelques aspérités) pour faciliter le nettoyage.

Sur la surface du verre, certaines sérigraphies renseignent, notamment l’emplacement des zones de cuisson. Et si certains fabricants jouent la carte de l’originalité en choisissant des croix ou d’autres formes très peu pratiques, Bosch préfère l’efficacité avec des cercles et des carrés (pour les zones connectables de gauche) qui aident vraiment à bien placer les ustensiles sur les inducteurs.

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Rien de très original…

© Les Numériques

D’autres sérigraphies sont utilisées sur le panneau de commande, mais il faut allumer la Série 6 pour qu’elle s’allume et donne accès à toutes les touches de réglage de la cuisson, y compris le réglage de la température. Le constructeur a choisi un système de curseur traditionnellement un peu moins pratique que les touches « plus » et « moins ». Or, sur cette assiette, le curseur mesure 17,5 cm, et malgré les 18 niveaux de puissance proposés, il est très simple de choisir le bon réglage. La barre lumineuse qui indique le niveau choisi n’est pas très significative, heureusement l’indicateur numérique est bien plus pratique.

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La longueur de la règle facilite les ajustements.

© Les Numériques

Évidemment, cette grande bande nécessite de la place et cela signifie qu’un seul curseur est fourni sur la plaque de cuisson. Les réglages ne sont donc pas directement accessibles et, avant de modifier la puissance déployée, il faut sélectionner la zone de cuisson pour réaliser l’opération. Tout cela nuit forcément à la réactivité et peut jouer des tours, notamment dans les moments compliqués, lorsque l’on gère plusieurs cuissons délicates en même temps. Heureusement, les quatre afficheurs (un par foyer) permettent de savoir d’un coup d’oeil quel niveau a été choisi pour chaque inducteur.

En l’absence de touches « plus » et « moins », la définition d’un temps de cuisson implique également la curseurce qui n’est pas si courant. Cependant, l’opération n’est pas insurmontable puisqu’il suffit de saisir le nombre d’heures (jusqu’à 9), puis de minutes (jusqu’à 59) en touchant le curseur.

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La minuterie de table de cuisson Bosch série 6.

© Les Numériques

Cependant, les 18 niveaux de puissance sont un véritable atout pour la Série 6 PIX63SHC1F, car les chefs exigeants pourront moduler la température au fond des casseroles avec une grande précision – plus en tout cas qu’avec une plaque à 9 ou 14 niveaux comme nous en rencontrons beaucoup. Cette variété se retrouve également dans la taille des inducteurs et leurs puissances. Si les deux foyers de gauche (qui sont aussi les zones combinables) sont strictement identiques, on profite d’un gros inducteur très puissant (21 cm de circonférence et 3700 W en mode boost) et d’un petit inducteur parfait pour une cuisson douce (14,5 cm de circonférence et 2200 W poussés à leurs limites) sur la partie droite. La zone appairable ajoute une corde supplémentaire à l’arc de la Series 6 et il suffit d’appuyer sur le bouton dédié pour activer cette fonction.

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Quelques captures d’écran de l’application HomeConnect.

©Bosch

Toutes les fonctions de la Série 6 peuvent bien entendu être utilisées via l’application HomeConnect. L’appairage entre le smartphone et la plaque ne présente pas de difficulté insurmontable, mais il faudra suivre scrupuleusement les instructions de connexion. Comme d’habitude, tout reste très dispensable et on retrouve les panneaux de télécommande classiques, le mode d’emploi, l’accès au SAV simplifié…

La seule originalité vient de la présence d’un bouton « favoris » : une fois votre plaque réglée de A à Z, même avec des puissances de plaques différentes et des temps de cuisson variés, vous pouvez sauvegarder cette configuration pour l’utiliser plus tard. Encore une fois, cette option peut simplifier la vie, mais on s’en passe très bien.

Cuisson

Les performances de cuisson de la table de cuisson Bosch Série 6 sont très satisfaisantes. Il suffit de 5 min 15 s pour faire passer 3 litres d’eau de 25°C à 95°C. Certes, certains modèles étaient un peu plus rapides, mais les amateurs de pâtes ne mourront pas de faim en attendant que l’eau soit à bonne température. Précisons que 100°C est atteint 30 s après ce premier palier.

Et si elle sait réaliser de beaux démarrages, la Série 6 PIX63SHC1F maîtrise aussi avec brio les basses puissances. En effet, au niveau le plus bas sur le plus petit inducteur, notre bain d’huile ne dépasse pas les 48°C. A noter que le chocolat conserve une texture idéale pour une cuisson à 55°C, vous pouvez donc le laisser sur le feu sans qu’il brûle.

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Homogénéité de température de la table de cuisson Bosch Série 6 (petit inducteur à gauche, grand inducteur à droite).

Les images thermiques montrent une bonne uniformité de température au sein des ustensiles. Lors de l’utilisation du grand inducteur, toute la surface de la casserole diffuse sensiblement la même température. Toutes les pommes de terre noisettes seront donc cuites de manière homogène, même sans trop remuer l’ustensile. Evidemment, en utilisant le petit inducteur, on constate des disparités de température. Cela souligne l’importance de sélectionner le bon récipient afin qu’il s’adapte à la taille de la zone de cuisson.

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Uniformité de température de la table de cuisson Bosch Série 6 (zone combinable).

Comme souvent, l’utilisation de la zone jumelable est beaucoup plus sujette à caution. Il existe de grandes différences entre les zones les plus chaudes et les zones les plus froides. Il est donc recommandé d’utiliser un ustensile au fond très épais pour profiter pleinement de cette fonctionnalité.

 
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