près de 70% des Suisses sont pessimistes quant à la politique

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Le glacier d’Aletsch en Valais, mercredi 25 septembre 2019. C’est l’un des plus grands fleuves de glace d’Europe (23 km en 2019, mais plus de 18,5 km en 2024), et le premier site des Alpes classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. site patrimonial. Le réchauffement climatique menace son existence à moyen terme, avec une disparition attendue vers 2100.

Keystone/Anthony Anex

Le réchauffement climatique reste au centre des préoccupations de la population suisse en 2024. Selon une enquête SSR, 67% des Suisses estiment que la hausse mondiale des températures constitue un problème sérieux et qu’il faut intervenir le plus rapidement possible. . Mais près de 70 % sont également pessimistes quant à la capacité des politiques à prendre des mesures suffisantes.

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14 novembre 2024 – 16h15

La population suisse doute sérieusement de la capacité de sa classe politique à répondre aux enjeux climatiques. C’est ce que montre une vaste enquête d’opinion réalisée à la demande de la SSR par l’institut gfs.bern entre la fin du printemps et le début de l’été 2024.

Bien que la nécessité d’agir soit reconnue comme réelle et urgente par 67% des personnes interrogées, près de 70% des personnes interrogées ne croient pas que les politiques du pays seront en mesure de prendre des mesures suffisantes pour contrer le réchauffement climatique lié aux émissions. émissions de gaz à effet de serre.

Ce pessimisme se traduit également par une moindre conviction que les entreprises et les chercheurs seront capables de développer de nouvelles technologies à temps pour résoudre le problème. Seuls 37% y croient, soit 6% de moins par rapport à la même question lorsqu’elle était posée en 2023.

Une tendance à la hausse de la défiance qui pourrait s’expliquer par le non-respect généralisé de leurs engagements climatiques par les États occidentaux, dont notamment la Suisse, condamnée pour inaction climatique par la CEDH au printemps 2024. Une défiance qui se fait aussi sentir à l’égard des grands changements climatiques. COPs, comme la 29e édition qui se tient actuellement à Bakou, en Azerbaïdjan.

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COP29 : la Suisse veut inclure la Chine et la Russie parmi les pays qui paient la crise climatique

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11 nov. 2024

Alors que s’ouvre la conférence de l’ONU sur le climat à Bakou, en Azerbaïdjan, la Suisse propose que les pays en développement, gros émetteurs de CO2, contribuent au financement de projets climatiques dans les pays pauvres.

Lire la suite COP29 : la Suisse veut inclure la Chine et la Russie parmi les pays qui paient pour la crise climatique

Une majorité de Suisses disent prendre moins l’avion et la voiture

Les trois quarts de la population estiment que la Suisse a la responsabilité d’agir, même si d’autres pays ne participent pas à l’effort collectif. Une majorité se concentre d’abord sur la réduction des émissions en Suisse, et non sur le soutien de projets à l’étranger (72%).

Au niveau individuel, on observe des dispositions à renoncer à certaines choses, plus marquées pour les uns, moins pour d’autres. Une majorité de personnes interrogées déclarent déjà réduire les déplacements en voiture (51%), prendre moins l’avion (55%), acheter moins de nourriture à l’étranger (56%) et renoncer à régler leur chauffage à plus de 20 degrés (51%).

Juste en dessous de la moyenne, 49 % des personnes interrogées affirment réduire consciemment leur consommation de viande. Et on retrouve aussi 43% de personnes qui déclarent avoir déjà renoncé à une maison individuelle, et 32% à une voiture thermique pour des raisons climatiques.

Doute, optimisme et déni du climat

Il se démarque cependant de nettes minorités qui n’entrent pas dans la catégorie de ceux qui estiment que le réchauffement climatique est un problème bien réel et qu’il faut agir de toute urgence pour inverser la tendance.

Environ 14 % des personnes interrogées ont exprimé des doutes, demandant des recherches supplémentaires avant d’agir. 9% considèrent que l’homme pourra s’adapter sans problème à la hausse globale des températures. Enfin, 6% des personnes interrogées pensent que le réchauffement climatique n’est pas imputable à l’activité humaine, contrairement à la climatologie académique contemporaine.

La méthode

Les résultats de l’enquête « Comment va la Suisse ? s’appuient sur une enquête représentative réalisée auprès de 51’182 habitants de Suisse. Elle a été réalisée par l’institut de recherche gfs.bern en mai et juin 2024 pour le compte de la RSS.

C’est la deuxième fois que cette enquête est réalisée. Par rapport à la version de l’année dernière, certaines questions ont été posées de manière nouvelle ou différente, mais la plupart sont les mêmes.

L’erreur d’échantillonnage est de +/- 1,8 % de marge d’erreur dans une situation où 50 % répondent oui et 50 % répondent non, avec une probabilité de 95 %. Ainsi, si un résultat montre que 50 % des personnes soutiennent une opinion donnée, le résultat pourrait en réalité varier entre 48,2 % et 51,8 %.

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