que prévoir à Rennes après l’appel à la mobilisation nationale de la FNSEA ?

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Par

Brian Le Goff

Publié le

13 novembre 2024 à 18h55

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Et seul mot d’ordre pour les agriculteurs : « Faire pression », insiste Arnaud Rousseau, patron de la FNSEA (Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles), lors de son appel à la mobilisation nationale, ce mercredi 13 novembre, lors d’une conférence de presse, à laquelle - assisté.

Dans la région rennaise, les syndicats agricoles ont entamé des discussions sur les sujets à aborder et leur façon de le faire s’ils démontrent, ils expliquent à actualités Rennes.

Les discussions ont commencé

Sollicité, le président du FDSEA 35Cédric Henry, explique que des discussions ont débuté au sein de la fédération locale, mais rien n’est encore décidé à l’heure où j’écris ces lignes.

Du côté de Young Farmers of Ille-et-Vilainemême constat. Cyrille Herbert, coprésident, indique qu’il se veut très prudent : « Rien n’est décidé. »

Pour l’instant, nous ne voulons pas bouger pour bouger, ce n’est pas notre objectif. Il y a beaucoup de sujets dont nous devons discuter entre nous et voir comment nous faire entendre sur ceux-ci.

Cyrille Herbert
Co-président de JA 35

La collecte des retours d’expérience sur le terrain est en cours pour connaître les préoccupations de tous les agriculteurs.

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« Nous allons nous organiser dans les temps à venir »

Au Coordination rurale 35lors d’une réunion ce mercredi matin avec le préfet, Amaury de Saint-Quentin, « nous avons fait passer le message que nous maintenu la pression s’il n’y avait pas de progrès particuliers sur les sujets qui nous concernent, explique Joseph Martin, président du CR Bretagne.

Nous allons nous organiser dans les temps à venir pour affirmer nos positions. Le Mercosur n’est que la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Il s’agit d’une suite logique de tous les accords de libre-échange passés et nous pouvons en constater les conséquences.

Joseph Martin
Président de la Coordination rurale 35

Pour lui, il est important de retrouver la préférence communautaire et la souveraineté alimentaire. “Nous sommes le premier pays agricole de l’Union européenne”, insiste-t-il. Nous avons les moyens de nourrir 200 millions de personnes. Il n’est pas acceptable de continuer à importer. »

“Nous proposons de faire venir des produits qui n’ont pas les mêmes standards”

Il entend également mettre l’accent sur l’autocontrôle auquel les agriculteurs sont tenus de faire preuve. « Les normes sont tellement complexes que les agriculteurs passent leur temps à vérifier qu’ils les respectent. quand, au contraire, nous proposons d’introduire des produits qui n’ont pas les mêmes normes. On peut accepter les règles, mais c’est aussi un coût supplémentaire à accepter par rapport à d’autres pays”, explique-t-il.

« Circonspect » face à l’appel d’Arnaud Rousseau

Enfin, au Confédération paysanne 35nous nous dissocions de la FNSEA sur le Mercosur. “Nous sommes également circonspects” concernant le discours d’Arnaud Rousseau, président de la FNSEA, mais aussi du Conseil d’Administration d’Avril Gestion« groupe industriel et financier », comme le décrit le site Avril dans la biographie consacrée à son dirigeant. « Nous dénonçons les accords de libre-échange auxquels nos revenus sont liés. »

Arnaud Rousseau a toujours un comportement particulier. On dirait qu’il veut racheter sa virginité. C’est de l’opportunisme électoral à l’approche des élections aux chambres d’agriculture.

Sébastien Vétil
Porte-parole de la Confédération Paysanne 35

Les accords de libre-échange sont plus de questions nationales » pour Sébastien Vétil, porte-parole de la Confédération paysanne 35. « Nos revenus sont en berne, car les agriculteurs sont mis en concurrence », constate-t-il. « Nous sortons d’une période où, globalement, nous n’avons pas progressé, car nous n’avions plus de Premier ministre, avec Des épisodes climatiques désastreux et un contexte sanitaire tout aussi difficile, ce qui a encore miné le moral des agriculteurs. Nous avions beaucoup de promesses, mais rien de concret. Nous sommes dans une période d’incertitude. »

Tous attendent donc de voir si les agriculteurs je veux encore retourner au combat pour parler d’actions concrètes dans les prochains jours. Actualités Rennes ne manquera pas de vous informer de ce qui se décide dans chacun des syndicats.

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